Critique | Musique

Jimmy Lyons & Sunny Murray Trio – Jump Up

Philippe Elhem
Philippe Elhem Journaliste jazz

JAZZ | Dix-huit ans après l’historique Nefertiti, The Beautiful One Has Come, Jimmy Lyons et Sunny Murray se retrouvent au festival de Willisau où est enregistré Jump Up.

JIMMY LYONS & SUNNY MURRAY TRIO, JUMP UP, HATOLOGY 669 (HARMONIA MUNDI) *****

JAZZ | Dix-huit ans après l’historique Nefertiti, The Beautiful One Has Come (Revenant) qui les a réunis, en 1962, aux côtés de Cecil Taylor pour le premier chef-d’oeuvre du pianiste, Jimmy Lyons et Sunny Murray se retrouvent au festival de Willisau où est enregistré Jump Up. Soutenu par le jeune bassiste John Lindberg, ils y improvisent cinq morceaux mémorables où s’imposent leurs personnalités réciproques. L’éclatant drumming de Murray, premier batteur free de l’histoire du jazz, tout en éclats de cymbales et en roulements de tambour, et l’inimitable saxophone alto de Jimmy Lyons, avec son mélange de phrasé bebop et de longues phrases libertaires, s’épousent sans se mélanger en des cheminements dont eux seuls possèdent le secret, loin de Taylor parfois, mais toujours fidèles à eux-mêmes. Une réédition incontournable.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content