Hooverphonic, groupe belge le plus téléchargé de l’année

© Belga/Laurie Dieffembacq
FocusVif.be Rédaction en ligne

Le groupe d’Alex Callier a été téléchargé 100.000 fois durant l’année 2012, ce qui lui vaut un Ultratop Download Award. Hooverphonic succède ainsi à Selah Sue et Stromae.

Hooverphonic s’est vu remettre lundi le septième Ultratop Download Award par le ministre de l’Economie et des Consommateurs, Johan Vande Lanotte. Ce prix, une initiative du classement Ultratop et de la Belgian Entertainment Association (BEA) Music, récompense l’artiste ou le groupe belge dont le répertoire a été le plus téléchargé durant l’année écoulée.

Le groupe termine premier du classement avec quelque 8.000 albums et 100.000 titres téléchargés et devance ainsi Netsky, dEUS, Selah Sue et Triggerfinger. « C’est un honneur pour nous de recevoir ce prix », a indiqué son bassiste Alex Callier.

Le groupe succède à Selah Sue (2011), Stromae (2010), Daan (2009), Milow (2008), Fixkes (2007) et Ozark Henry (2006).

Baisse de 12% par rapport à 2011

Outre la remise de ce prix, la Belgian Entertainment Association (BEA) Music a par ailleurs présenté les résultats du marché belge de la musique pour 2012. Au cours de cette année, un total de 18,5 millions d’albums, de singles, de DVD/Blu-ray musicaux et de vinyles ont été vendus pour un chiffre d’affaires de plus de 126 millions d’euros, soit une baisse de revenus de 12% par rapport à 2011.

De manière plus précise, les Belges ont acheté 9 millions d’albums pour un chiffre d’affaires de 111 millions (-13,3%) et 9,26 millions de singles pour un revenu de 10,8 millions d’euros (+ 12,6%). Ces deux marchés sont caractérisés par des différences importantes. Quelque 95% des albums ont en effet été vendus sur CD, alors que les chansons sont pratiquement toutes téléchargées via des plate-formes musicales.

La BEA Music a également souligné les bons résultats enregistrés par le streaming qui représente 3% du marché total de la musique. « Les producteurs, tant les petites que les grandes entreprises, font des efforts constant pour mettre leurs catalogues musicaux à disposition du public. Dans tous les formats possibles de manière digitale et physique. Ces efforts sont encore et toujours minés par la concurrence déloyale de l’offre illégale », a encore souligné Olivier
Maeterlinck, Directeur de BEA Music.

« Proposer de la musique afin que tout le monde puisse en profiter où, quand et comment il le souhaite reste une priorité pour le secteur. Cela reste donc important que les autorités protègent l’offre légale tant physique que numérique en intervenant via des procédures rapides et efficaces contre la concurrence déloyale que représente l’offre illégale », a-t-il conclu.

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