Esperanzah! J1: un début tout en douceur

Tout le monde s'était donné rendez-vous devant Deluxe, ce vendredi. © Marise Ghyselings
Marise Ghyselings Journaliste

Le festival le plus engagé a démarré ce vendredi sous le soleil et la bonne humeur pour souffler ses 15 bougies, avec notamment Deluxe, FùGù Mango, Lee « Scratch » Perry et Bakermat, mais sans cerise sur le gâteau.

Pour la première journée du festival de Floreffe, une chose est sûre: les festivaliers enviaient ou attendaient avec impatience les deux autres. Seul jour qui n’était pas sold out, le vendredi n’égalait pas le samedi de Manu Chao ou le dimanche avec la mythique Patti Smith. Mais, à Esperanzah!, on vient surtout pour l’ambiance. « Je m’y suis prise trop tard. Le week-end était déjà complet donc il restait plus qu’aujourd’hui. Je regrette maintenant, ça me donne juste envie de rester plus longtemps« , nous lance une festivalière entre côté cour et côté jardin.

C’est vrai que, sous le soleil, assis sur un coin d’herbe de l’Abbaye de Floreffe, on ne peut que se sentir bien. La foule était déjà présente en début d’après-midi pour admirer les soeurs israéliennes d’A-Wa. Le jeune groupe bruxellois FùGù Mango prenait ensuite la relève pour représenter, à lui seul, l’image du festival namurois: un métissage de musiques et d’influences. Des rythmiques afro à un rock funky, le quatuor apporte dès le début un parfum d’exotisme tandis que, côté jardin, les festivaliers attendaient une légende du reggae, Lee « Scratch » Perry. Le papy jamaïcain à la barbe rouge se fait désirer. Son groupe chauffe les festivaliers, le temps d’ôter la poudre blanche de sa moustache. Il débarque enfin sur scène, avec son grain de folie et son verre de vin rouge, pour ravir petits et grands.

Mais le groupe le plus attendu du vendredi, c’était sans conteste les moustachus de Deluxe. Le côté cour est devenu un vrai parcours du combattant pour qui voulait se déplacer devant le Parov Stelar à la française. Leur énergie increvable se transmettait parmi les festivaliers, en apothéose lors du remix de Pony. Cela méritait un bref rappel. Côté jardin, Emir Kusturica accompagné de son No Smoking Orchestra contrastait avec la fumée de son prédécesseur aux 80 printemps. Pour les plus courageux, la première journée se terminait devant Henri PFR, qui a remplacé Feder au pied levé, et le saxophone de Bakermat. Esperanzah! transformé en club à ciel ouvert, on passe notre tour…pour se préserver pour Manu Chao, bien sûr.

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