Esperanzah ! Entre musique et arts de rue

Stagiaire Le Vif

Du vendredi 2 au dimanche 4 août, le festival Esperanzah s’installera à l’abbaye de Floreffe pour sa 12e édition. Quatre jours de découvertes (ou non) musicales, artistiques et cinématographiques.

Esperanzah, ce n’est pas qu’un simple festival de musique. Dans un esprit d’ouverture et d’engagement humanitaire, le festival se situe au croisement de plusieurs genres : musique, performances, cinéma de fiction et documentaire. Côté musique, beaucoup de grands noms issus du monde entier se produiront sur deux scènes cette année : Woodkid, Patrice, Asian Dub Foundation, Mad Caddies, Cody ChesnuTT, Scylla, The Souljazz Orchestra. Une troisième « scène découvertes », comme son nom l’indique, permettra aux festivaliers de découvrir des artistes belges émergents, comme Teranga Band, qui jongle entre ragga, salsa et cumbia, le champion de beatbox Primitiv ou encore la rappeuse d’origine congolaise Nina Miskina.

Un festival engagé

En se déplaçant d’une scène à l’autre, les festivaliers auront l’occasion de faire de curieuses rencontres. Vulkaö la marionnette géante, troubadours, fanfares, danseurs de feu, géants et autres artistes animeront l’abbaye à travers des spectacles poétiques et engagés. Esperanzah, c’est aussi un espace d’expression destiné à déboucher sur une réelle réflexion. Pour éveiller les consciences collectives, le festival propose une série de projections. Wim Wenders dresse ainsi le portrait des papys cubains de Buena Vista Social Club dans un documentaire du même nom. Le réalisateur belge Marc-Henri Wajnberg de Kinshasa Kids filme la vie quotidienne d’une bande d’enfants-sorciers, qui décident de former un groupe de rap. Pierre Rabhi évoque la question de l’agro-écologie et revendique un nouveau modèle sociétal dans son documentaire Au nom de la terre. De quoi susciter quelques débats.

Cette année, le festival lance une nouvelle campagne de sensibilisation du CNCD-11.11.1. On pourra compter sur la présence du parrain de l’action, le chanteur Sana Bob. Esperanzah s’associe au Centre national de coopération au développement pour le droit à l’alimentation. Ensemble, ils pointent du doigt un paradoxe alimentaire. A l’heure actuelle, si un septième de la population mondiale est sous-alimenté, un milliard de personnes souffrent de problèmes de surpoids et d’obésité.

En préventes : le vendredi, 27 euros, le samedi, 30 euros, le dimanche, 30 euros. Pass 3 jours : 63 euros. Camping : 12 euros. Sur place : le vendredi, 35 euros, le samedi, 38 euros, le dimanche, 38 euros. Pass 3 jours : 80 euros. Camping : 15 euros.

Toutes les informations sur http://www.esperanzah.be/tickets/

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