En images: le Pukkelpop, avant/après

1985 © Pukkelpop
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Si la poisse s’est pendant quelques années accrochée à ses basques (suicide du chanteur d’Ou Est Le Swimming Pool, décès du père ingé son d’un Black Rebel Motorcycle Club et, pour couronner le tout, tempête meurtrière en 2011), le Pukkelpop est resté une valeur plus que sûre de l’été festivalier. Mais l’événement limbourgeois ne s’est pas toujours déroulé sur quatre jours (enfin trois et demi) et dix scènes devant 65.000 spectateurs.

400 francs belges l’entrée, 300 en prévente. Autre époque, autres échelles. Sorti de terre le 21 juillet 1985, le Pukkel n’avait invité pour son inauguration que sept groupes (une affiche emmenée par Front 242 et Anne Clark) et attiré que 2.500 festivaliers. S’il a coïncidé le temps de ses trois premières éditions avec la fête nationale et se déroulait à l’époque à Leopoldsburg, sur le terrain de foot de l’Excelsior Heppen, il a ensuite, à l’étroit, déménagé sur le terrain d’aviation d’Hechtel puis aux alentours de la ferme pédagogique de Kiewit. Il s’est finalement installé le long de la Kempische Steenweg (1992) où il a toujours ses quartiers aujourd’hui. Créé et toujours organisé par les Jeunes Humanistes de Leopoldsburg et leur chef de file Chokri Mahassine, le Pukkelpop (une référence au Pukkel, « bouton », le nom de leur maison de jeunes, pour un jeu de mots sur la pustule qu’on explose) accueillera entre autres du 17 au 20 août Grandaddy, Sleaford Mods, LCD Soundsystem et Anderson. Paak.

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