En Chine, le rock s’émancipe!

Cold Fairyland © DR
Maxime Delcourt
Maxime Delcourt Journaliste

Dans l’ordre naturel des choses, personne ne songerait à associer la Chine à l’irrévérence du rock’n’roll.

Trop opposés et peu compatibles, penserait-on -la musique d’Elvis, popularisée dans les années 80, a d’ailleurs longtemps été interdite par les communistes. Mais les choses ont bien changé. Il y a d’abord eu les éclaireurs, PK14, Hedgehog ou encore Carsick Cars, groupe expérimental ayant reçu les éloges de Sonic Youth. Puis, sont arrivés des groupes en quête de transgression, prêts à dézinguer les normes établies et à unir leurs forces dans un même rejet de la culture mainstream. Second Hand Rose, par exemple, dénonce dans ses textes les inégalités économiques en Chine et se joue de la censure durant ses concerts en misant sur une esthétique androgyne, presque drag-queen.

De cette mouvance contestataire, sont nés aussi le punk de Top Floor Circus et les expérimentations sonores de Cold Fairyland, deux groupes qui, en plus de leurs mélodies immédiatement séduisantes, se positionnent clairement en marge de la société chinoise et de son industrie musicale. Comment? En revisitant l’hymne officiel des Jeux Olympiques de Pékin, en brouillant leur adresse IP pour ne communiquer que sur des réseaux privés ou encore en faisant la part belle à l’humour paillard au sein de textes foncièrement osés. Des intentions suffisamment courageuses pour être soulignées.

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