Electric Guest séduit à nouveau le Botanique

FocusVif.be Rédaction en ligne

Après seulement deux ans d’existence et un seul album, les américains de Electric Guest ont déjà convaincu le public belge. Lundi soir, ils étaient de retour au Botanique après un passage (sold out!) par la Rotonde pendant les Nuits Bota. Et encore une fois, ils ont assuré leur réputation.

Sur le coup de 20h, dans l’Orangerie du Botanique, c’est Last Dinosaurs et ses guitares qui se chargent de la première partie. La musique des quatre australiens est entrainante mais la voix du chanteur, Sean Caskey, manque peut-être encore de maturité. Les jeunes musiciens ont à peine la vingtaine et déjà un album dans les bacs. On se surprend à dodeliner de la tête sur la reprise de Modjo, Lady, mais c’est sans regret que nous les laissons partir pour leur donner rendez-vous quand leur indie pop aura un peu muri.

Electric Guest les remplacent sur scène, et dès les premières notes, le « tuduludu » électronique qui nous fait penser à une fête foraine confirme qu’il s’agit bien des quatre américains. Plus aucun doute lorsque Asa Taccone commence à chanter de sa voix si aiguë et singulière. Le groupe a choisi d’entamer le concert avec Waves, et déjà le public est submergé par le rythme. Rarement l’auditoire du Botanique n’est aussi enthousiasme dès la première chanson. La power pop d’Electric Guest fait tout son effet sur Under the Gun. Le chanteur empoigne son tambourin et c’est Awake qui commence. Asa Taccone est surexcité, en perpétuel mouvement et hyper communicatif. Amber débute et une ambiance un peu plus sexy s’installe dans la salle, les degrés montent. Les corps continuent de danser lascivement sur American Daydream. La salle est conquise et ne cesse d’applaudir, même quand le chanteur essaye de parler, ce qu’il fait d’ailleurs quasiment entre chaque morceaux.

Comme pour récompenser cette assemblée aussi dynamique, l’Orangerie revêt un habillage estival grâce aux projecteurs en forme de soleil et le groupe entame Holiday, morceau qu’ils jouent rarement. Un peu de rareté n’est pas malvenue dans un concert où tous les titres ont tendance à se ressembler, tout en gardant une certaine singularité. Dans cette bonne humeur ambiante, les tubes se succèdent: The Bait, Troubleman, This Head I Told. Le concert s’achève sur Holes, mais le public, qui swingue à tout va, ne peut pas en rester là. Après quelques (longues) secondes à siffler et frapper des mains, Asa Taccone, Matthew Compton, Todd Dahlhoff et Tory Dahlhoff réinvestissent les lieux pour une dernière composition plus personnelle, Jenny, qui parle de l’ancienne conquête d’un des membres du groupe. Sur un « Good night », les quatre types de Los Angeles s’en vont, définitivement. Les lumières se rallument. Un sentiment de faim non rassasiée s’installe et nous fait d’ores et déjà attendre le prochain show de pied ferme…

Leslie Meuraillon (stg)

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