Dour J2: The Vaccines, sans chichis

The Vaccines © DR
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

A tous ceux qui traqueraient les têtes d’affiche au festival de Dour, ne cherchez plus : il n’y en a pas. Ou il y en a plein, c’est selon.

A tous ceux qui traqueraient les têtes d’affiche au festival de Dour, ne cherchez plus : il n’y en a pas. Ou il y en a plein, c’est selon. La programmation de vendredi, par exemple, ne manquait certes pas de qualité. Par contre, difficile de vraiment dégager un nom qui aurait pu rassembler sur la Last Arena, la seule scène open air du festival. Probablement aussi une des seules du genre à ne pas bénéficier par exemple d’un écran géant (pas besoin ? ). En fait, on a même parfois l’impression que le festival ne sait pas trop quoi en faire, de cette scène principale, plus encombrante qu’autre chose. A cet égard, le line-up du jour y partait même un peu dans tous les sens.

A charge donc des Vaccines de mettre de l’ordre dans tout ça, avant les plans électroniques de Sub Focus. Au moins les Anglais ne se prennent pas la tête. Ça joue plein pot, sans chipoter. Rien de révolutionnaire : du rock carré, à l’instantanéité pop (comme, finalement, on en n’a pas encore entendu beaucoup dans un festival de Dour où les musiques électroniques prennent de plus en plus la main). Puis, l’air de rien, en deux albums, The Vaccines a déjà pondu quelques singles imparables. Exemple avec l’initial Post-Break Up Sex dégainé en milieu de concert. Certes, certains morceaux sont plus faiblards (le nouveau Melody Calling ne convainc qu’à moitié). Mais quand le groupe s’emballe et monte dans le tour, ses cavalcades rock font mouche. A l’instar de la dernière ligne droite, Bad Mood et I Always Knew enchaînés dans un sprint final à l’image du concert : enlevé.

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