Dour 2011: l’éclaircie Fool’s Gold

© Noah Dodson

Alors que la flotte continue de s’abattre sur la plaine de la Machine à feu, Fool’s Gold ensoleille la petite maison dans la prairie.

C’est encore mieux l’après-midi qu’il disait Dechavanne. Pas sûr. Ce samedi, au vent et sous la pluie, il a plutôt tendance à sembler long. D’autant qu’on n’a pas le droit à une révélation comme la petite Anika, Nico des temps modernes, à se mettre sous la dent comme la veille. Yussuf Jerusalem? Pas mal. Mais il manque un petit quelque chose aux Français de chez Born Bad Records emmenés par Benjamin Daures, membre des Creteens, pour nous faire jouer de l’air guitar. Les Australiens d’Architecture in Helsinki? Décevant maintenant qu’il ont viré tout aux claviers et reprennent I’ve been thinking about you de Londonbeat. Vu que Groundation joue du Marley sur la seule scène en plein air, il y a du monde partout. Le temps est tellement pourri que beaucoup se massent dans les tentes pour rester au sec. Tout profit pour Fool’s Gold dont le deuxième album devrait sortir d’ici la fin de l’année et qui ne se fait pas prier pour réchauffer l’atmosphère. Des rythmes africains, des paroles en hébreu… Les Californiens sont plutôt atypiques. Quelques morceaux encore inconnus font surface. « Tiens, une reprise de Cure. » Rien à voir.

Luke Top et ses amis donnent juste l’impression de se rabattre sur une veine pop rock, par moments connotée années 80 et proche de la bande à Robert Smith. Plus convenue. Moins africaine. Ce qui fait remuer du popotin, c’est bien évidemment l’irrésistible Surprise Hotel. L’impressionnant guitariste Lewis Pesacov et ses quatre complices s’en donnent à coeur joie. A leurs pieds, les uns se croient en transe. Les autres initient une farandole. Bougez bougez. Dansez dansez…

J.B.

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