Donald Trump n’est pas le premier à être critiqué pour ses choix musicaux

Donald Trump © REUTERS
Marise Ghyselings Journaliste

Ce lundi, Adele a interdit Donald Trump d’utiliser ses chansons pour sa campagne présidentielle. Mais ce n’est pas la première fois que des candidats à la Maison Blanche se voient refuser leurs choix de chansons.

Au premier jour des primaires américaines, la chanteuse britannique Adele s’est opposée à la diffusion de sa musique lors des rassemblements du candidat républicain Donald Trump. Ce n’est pas la première fois que la classe politique américaine, et plus souvent la droite, est critiquée pour l’usage de musique sans l’autorisation des artistes.

Ronald Reagan vs Bruce Springsteen

Pour la campagne de son deuxième mandat en 1984, le candidat républicain a porté son choix sur Born in the USA de Bruce Springsteen, ce qui n’a pas plu à l’artiste. Une semaine plus tard, il manifestait son désaccord envers le président et sa politique. « Je ne sais pas si c’est une mauvaise personne. Mais je pense qu’il y a une majorité de citoyens dans ce pays dont les rêves ne signifient pas grand chose pour lui, qu’il met de côté aléatoirement. Je suppose que ma vision des Etats-Unis est un pays au grand coeur et avec une réelle compassion », avouait-il dans une interview au Rolling Stone la même année.

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Après ce refus, Ronald Reagan a remplacé le célèbre Born in the USA par God Bless the USA par Lee Greenwood.

George W. Bush vs Tom Petty

Pour sa campagne de 2000, le président républicain a utilisé I Won’t Back Down de Tom Petty. Lui non plus n’avait pas demandé le consentement de l’artiste avant l’utilisation de sa chanson, ce qui lui a valu une lettre lui demandant de cesser la diffusion de ses chansons. Tom Petty ne voulait pas, de près comme de loin, être lié au président et à sa politique.

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Sting et John Mellencamp ont également demandé à Bush de cesser l’utilisation de leur musique sans autorisation.

John McCain vs Jackson Browne

En 2008, l’artiste libéral Jackson Browne a poursuivi le candidat à la Maison Blanche, John McCain, pour l’utilisation de sa chanson Running On Empty sans son accord. Le problème? La chanson était utilisée pour une publicité qui attaquait son adversaire, Barack Obama.

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D’autres artistes célèbres se sont opposés à la diffusion de leur musique pour les campagnes du candidat républicain: John Mellencamp, Van Halen, Bon Jovi et les Foo Fighters.

Surprise

John McCain a également étonné tout le monde en choisissant Take a Chance on Me de ABBA, pour l’une de ses apparitions. Le blog officiel de sa campagne indiquait que le candidat était un grand fan du groupe pop suédois. On peut tout de même lui attribuer le fait d’avoir voulu varier des choix musicaux pro-américains. D’autres politiciens ont aussi surpris le public avec leurs choix musicaux.

Bill Clinton

Pour sa première campagne présidentielle en 1992, Bill Clinton a utilisé à plusieurs reprises Fleetwood Mac et son titre Don’t Stop. Sorti 15 ans plus tôt, ce titre n’était pas vu d’un bon oeil par son équipe, considéré comme trop vieux. Pourtant, à la Convention nationale du parti démocrate en 2000, il termina son discours par « Continuez à mettre les gens d’abord. Continuez à construire ces ponts et n’arrêtez pas de penser à demain », suivi ensuite de sa chanson favorite. Un vrai showman, ce Bill.

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Barack Obama

Les choix musicaux de Barack Obama en ont surpris plus d’un. De Kendrick Lamar à Aretha Franklin, le président a, de loin, la playlist politique la plus diversifiée. Mais les musiques pour ses rassemblements sont probablement les plus étonnantes: Ben Harper et son titre Better Way, un grand écart avec les sélections musicales des politiciens précédents, ou encore Signed, Sealed, Delivered I’m Yours de Stevie Wonder, son héros musical.

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