Dealers et rock en 6 chansons

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Traduction d’un bouquin écrit en 1979, « J’étais le dealer des Rolling Stones » raconte l’histoire hallucinante, hallucinée mais vraie de Tony Sanchez. L’occasion de revenir sur quelques morceaux à la gloire des pourvoyeurs de rêves psychotropes.

« DOCTOR ROBERT » (1966)

Ecrite par Lennon et McCartney, cette chanson des Beatles publiée sur l’album Revolver ferait référence à Robert Freymann. Médecin new-yorkais très populaire dans les milieux artistiques, Freymann permettait à ses patients de se procurer toutes les substances qu’ils désiraient. En 1980, Lennon a toutefois déclaré que les paroles parlaient plutôt de lui qui, au début de sa carrière, transportait les pilules du groupe en tournée.

Extrait: « He helps you to understand. He does everything he can. If you’re down, he’ll pick you up. Take a drink from his special cup. »

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

« I’M WAITING FOR THE MAN » (1967)

L’une des plus célèbres chansons du Velvet Undergound raconte un junkie blanc qui attend son dealer à Harlem. « Tout est vrai dans cette chanson, a déclaré Lou Reed à son sujet. Tout sauf le prix. »

Extrait: « I’m waiting for my man. Got 26 dollars in my hand. Up to Lexington, 125. Feel sick and dirty. More dead than alive. »

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

« HERE COME THE NICE » (1967)

Pour on ne sait quelle raison, le single des Small Faces a échappé à la censure. Il a même grimpé jusqu’à la 12e place des charts anglais malgré une référence plus que manifeste au speed. Drogue particulièrement populaire dans les années 60. Surtout chez les Mods.

Extrait: « Here come the nice looking so good. He makes me feel like no one else could. He knows what I want. He’s got what I need. He’s always there, if I need some speed. »

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

« SUGAR MAN » (1970)

Pondu par Sixto Rodriguez, un génie que le succès a longtemps boudé et dont la rumeur a prétendu qu’il s’était suicidé sur scène, Sugar Man est le portrait d’un vendeur de drogues et de ses clients. Il a donné son titre au film Searching for Sugar Man, qui raconte l’histoire de Rodriguez.

Extrait: « Jumpers, coke, sweet Mary Jane. Sugar Man. You’re the answer that makes my questions disappear. »

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

« PUSHERMAN » (1972)

Sortie sur la bande originale du film de la blaxploitation Super Fly réalisé par Gordon Parks Jr., la chanson de Curtis Mayfield dépeint en un seul personnage le dealer qui se la raconte et un pauvre Afro-américain qui n’avait que la drogue pour s’en sortir. Funky groove.

Extrait: « I’m your mamma, I’m your daddy. I’m that nigga in the alley. I’m your doctor, when in need want some coke, have some weed. »

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

« MR PHARMACIST » (1986)

Les Anglais de The Fall reprennent un extrait du célèbre coffret Nuggets. Mr Pharmacist est un morceau de The Other Half. Groupe de rock garage sixties plutôt obscur made in San Francisco. Ils en modifient quelque peu les paroles et implorent.

Extrait: « Mr pharmacist. Can you help me out today. In your usual lovely way (…) Oh Mr pharmacist. I can plead. Gimme some of that Vitamin B. »

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content