Critique | Musique

Daniel Darc – La taille de mon âme

ROCK | Darc explore davantage une veine poétique, mêlant ses mots chiffonnés à des musiques fluides et caressantes, quelque part entre Les fleurs du mal, Genet et la mythologie rock à la Jim Morrison.

ROCK | En 2004, l’album Crèvecoeur sort Darc d’une longue période semi-marginale, séduisant un nouveau public par la douceur de sa pop vénéneuse. Rebelote avec Amours suprêmes, daté de 2008. Le troisième tome de la renaissance paraît aujourd’hui, et se fait sans le producteur des 2 premiers, Frédéric Lo, remplacé par Laurent Marimbert, ayant entre autres bossé avec Nolwenn Leroy… Mais rien ici ne transpire la moindre variété, au contraire: Darc explore davantage une veine poétique, mêlant ses mots chiffonnés à des musiques fluides et caressantes, quelque part entre Les fleurs du mal, Genet et la mythologie rock à la Jim Morrison. Profondément marqué par la religiosité du chanteur, le disque pourrait irriter les incroyants. Mais par sa densité, son charme métaphorique et l’émotion réelle de Darc, il tend plutôt à l’excellence…

PH.C.

Daniel Darc, La taille de mon âme, distribué par Sony Music. ***

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