Critique | Musique

Danger Mouse & Daniele Luppi – Rome

POP | Danger Mouse & Daniele Luppi semblent pratiquement avoir conçu leur album inspiré par les musiques de westerns spaghetti comme une bande originale à part entière.

POP | Un thème d’ouverture avec la voix de la soprano Edda Dell’Orso utilisée (vous la reconnaîtrez tout de suite) il y a 45 ans dans Le Bon, La Brute et le Truand. Trois petits interludes à la fois optimistes et déprimants aux allures de comptines pour enfants. Puis une bonne poignée d’instrumentaux (The Matador has Fallen est sublime)… Danger Mouse & Daniele Luppi semblent pratiquement avoir conçu leur album inspiré par les musiques de westerns spaghetti comme une bande originale à part entière. Two Against One, l’un des 3 titres chantés par Jack White (on ne va pas faire dans la délation mais contrairement à Norah Jones, qui donne également de la voix sur 3 morceaux, il a écrit ses textes tout seul comme un grand), constitue l’une des meilleures chansons de cet album au charme délicieusement anachronique et cinématographique. Un disque réalisé sans trucage. Sans électronique ni ordinateur. Juste avec quelques overdubs. On n’ira pas jusqu’à prétendre qu’on peut entendre Rome et mourir mais Danger Mouse poursuit son parcours presque sans faute. Brian Burton connaît le chemin du panthéon.

J.B.

Danger Mouse & Daniele Luppi, Rome, distribué par EMI. ***

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