Critique | Musique

Chronique CD: Neil Young – Live at the Cellar Door

Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

ROCK | Un an après l’album Psychedelic Pill, le 34e de sa discographie studio, Neil Young replonge à nouveau dans ses archives pour livrer Live At The Cellar Door.

Chronique CD: Neil Young - Live at the Cellar Door

Les enregistrements datent cette fois-ci de 1970. Soit six captations live étalées entre le 30 novembre et le 2 décembre de cette année-là. Neil Young se produit alors en solo (piano, guitare) au Cellar Door, célèbre club de Washington DC dont les murs ont vu passer entre autres Miles Davis, Joni Mitchell, Tom Waits…

Quelques mois avant son passage dans la capitale américaine, Young a sorti le classique After The Gold Rush, et s’apprête à accoucher du chef-d’oeuvre Harvest (1972). De cette période féconde et particulièrement agitée avait déjà été remonté à la surface le Live At Massey Hall. Entre ce dernier et les shows enregistrés au Cellar Door ne se sont en fait écoulés que deux mois. On ne s’étonnera donc pas de retrouver en grande partie les mêmes titres. De quoi douter de l’utilité de cette nouvelle sortie? Pas forcément. Les aficionados seront évidemment attentifs aux (subtiles) variations entre les deux sets. Au-delà du jeu des sept erreurs, l’auditeur lambda y trouvera cependant également son compte. Comme par exemple avec cette version inédite de Cinnamon Girl, jouée exceptionnellement au piano. Plus intime et chaleureux, le son surtout de ce Live At The Cellar Door est particulièrement impressionnant, détaillant le pincement de chaque corde de guitare, chaque frisson du nylon. La mine d’or est décidément encore loin d’être épuisée…

  • DISTRIBUÉ PAR SONY.

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