BSF 2012: le bilan

© Noah Dodson
FocusVif.be Rédaction en ligne

La onzième édition du Brussels Summer Festival s’est achevée ce dimanche. Retour sur dix jours d’un festival qui aime souffler le chaud et le froid.

Iggy Pop: Attraction du festival avant sa prestation, Iggy Pop est devenu à coup sûr la sensation (peut-être la seule véritable d’ailleurs) du BSF édition 2012 une fois son concert achevé. L’Iguane, accompagné de ses Stooges, a craché, insulté la police et invité le public à monter sur scène au grand dam de la sécurité: un show de véritable propagateur de chaos. La reviewLes photos.

Montevideo: Avec une pop qui regarde du côté des Ecossais de Franz Ferdinand, jusqu’à prendre des accents psychédéliques par endroit, Montevideo est en passe de s’attribuer le rôle de héraut de la scène bruxelloise. Dommage cependant d’avoir programmé le groupe en pleine Electrocity. La reviewles photos

Electrocity: Venons-en justement à cette fameuse soirée électro annonciatrice d’un festival dédié au genre (à venir au printemps). Malgré quelques séquences bourrines (Party Harders), Electrocity est parvenue à faire danser la capitale et a sans conteste été un succès de masse: la soirée a enregistré l’un des plus grands nombres de vente de pass « one day ». La reviewLes photos

David Bartholomé: Armé d’un répertoire quasi irréprochable, David Bartholomé a offert un show dense et ludique sous le Magic Mirrors, sauvant la soirée du samedi pas très folichonne. La reviewLes photos

Balimurphy: Avec leur poésie de rue et leurs ballades déchirantes, les Balimurphy parviennent à éviter l’écueil de la chanson populaire engagée type Esperanzah. Et lorsque les Belges sont succédés à l’affiche par Thomas Fersen, la soirée devient carrément enchantée. La review.

La Showcase Night: Une soirée somme toute bien sympathique dans un cadre (le chapiteau à miroirs de la Place du Musée) au cachet indéniable. Les jeunes poulains d’Universal y ont fait leurs armes durant de (un peu trop?) courtes prestations. Tandis que la mignonne Elisa Jo charme le public avec sa soul pop ensoleillée, le mystérieux Kid Noize fait se croiser les fantômes des 80’s et les sonorités modernes dans son electro distordue. Il leur reste maintenant à confirmer… La review

Les vieux: The Stranglers, John Cale, Catherine Ringer, Iggy pop… La moyenne d’âge a souvent flirté avec celle des invités du canapé rouge de Michel Drucker. Parfois c’est bien, mais parfois c’est trop. La review Les photos

Une identité à façonner: addition de soirées à thème (Electrocity, Brockxelles 58, soirée « tribute », soirée « hip-hop », etc.), têtes d’affiche impressionnantes (Iggy Pop, John Cale) ou plus lisses (Bénabar, Charlie Winston) et programmations plus confidentielles (Clare Louise, Alpha 2.1), il est parfois difficile de s’y retrouver dans ce grand melting-pot qui s’étale sur dix jours. L’avantage est que tout le monde peut y trouver son compte, l’inconvénient est que les noms peuvent facilement se diluer dans cette masse informe.

Maxime Morsa et Kevin Plasman (stg)

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