Critique | Musique

Ben Harper – Give Till It’s Gone

ROCK | Ecrit suite à la faillite de son mariage avec l’actrice Laura Dern, ce dixième disque d’Harper sonne comme la tentative d’un homme blessé de ne pas glisser dans le désespoir létal.

ROCK | Ecrit suite à la faillite de son mariage avec l’actrice Laura Dern, ce dixième disque d’Harper sonne comme la tentative d’un homme blessé de ne pas glisser dans le désespoir létal. D’où cette façon de chanter souvent proche de la complainte -superbe I Will Not Be Broken– et, a contrario, le choix de la délivrance par des guitares très électriques. Jamais Harper n’a joué dans ce style crevassé, bluesy-noisy, complètement free, rappelant à la fois les fulgurances d’Hendrix et la rage infinie de Neil Young (Rock N’Roll Is Free). La musique prend donc une pesanteur nouvelle, quittant les chemins rassurants d’une Californie surf, folk, tatouages, soleil, pratiquée depuis près de 20 ans. Une réussite qui relance la théorie discutée de « chagrin = putain de disque ».

Ph.C.

Ben Harper, Give Till It’s Gone, distribué par EMI. ****

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