Bandes à part (7/7): Les fluokids, l’époque du grand mix

© montage Focus
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Au milieu des années 2000, la dernière génération pré-Facebook consommait la nouvelle utopie Internet, en se noyant dans la fête et les beats taille XXL. We are your friends

CHAQUE SEMAINE, PORTRAIT D’UNE TRIBU DE JEUNES QUI A MARQUÉ L’HISTOIRE.

Nous voilà bien. Jusqu’ici, en effet, tout roulait: à chaque décennie, sa, voire ses, différentes bandes ados plus ou moins underground. Il ne fallait même pas forcer le trait pour en trouver. La jeunesse, ce concept d’après-guerre, en fournissait à la pelle, comme autant de manières d’à la fois se singulariser et se regrouper pour mieux juguler la fièvre teenager. Seulement voilà: arrivé aux années 2000, cela se complique. Les lignes se floutent, les tribus se mélangent. Tout se passe en effet comme si les sous-cultures disparaissaient les unes après les autres. Dans un article du Guardian de 2014, le critique pop Alexis Petridis écrit par exemple: « Il ne faut pas avoir un diplôme en sociologie pour réaliser que quelque chose de dramatique leur est arrivé ces deux dernières décennies. Une paire d’yeux qui fonctionne suffit. Quand je suis arrivé en secondaire, au milieu des années 80, le degré supérieur, où l’uniforme était plus relax, ressemblait à une collection de différentes tribus, chacune définie par la musique qu’elle écoutait, chacune d’elle affichant ses goûts sur leurs manchettes. » Aujourd’hui, cependant, les choses ont changé, constate le journaliste: « Les seuls vrais cultes teenager encore visibles de l’extérieur, reconnaissables à leur allégeance à une certaine manière de s’habiller, semble être les métalleux et les emos. Mais pour le reste, ça s’arrête là. « 

En cause: Internet, bien sûr. Le Web a bousculé tous les repères. Avec l’accès à une masse d’information sans limites, les frontières entre les genres et les styles ne sont plus aussi étanches. C’est l’époque du grand mix. On ne se colle plus une identité, on la bricole. Et de préférence seul, derrière son écran. Dans le même article du Guardian, Ruth Adams, professeure au King’s College de Londres, glisse notamment: « Cela ne se passe plus au coin de la rue, mais certainement sur le Net. C’est beaucoup plus facile d’adopter une certaine personnalité en ligne. Cela ne vous coûte absolument rien, à part devoir démontrer un certain type de connaissances. » En d’autres mots, « pas besoin d’investir dans un costard de Teddy Boy ou dans un T-shirt punk ». La voilà donc, la balkanisation des grands courants. L’explosion de l’underground en milliers de micro-sous-cultures. L’an dernier, le think tank américain Pew Research Center analysait par exemple que les millenials, ces jeunes qui sont nés et ont grandi dans les nouvelles technologies numériques, représentaient la génération qui avait le plus de difficultés à se concevoir comme telle…

Fini donc les tribus identitaires? À la poubelle le sens du collectif? À voir. Mais s’il faut dater le dernier embryon de mouvement, il faut alors peut-être remonter jusqu’au début des années 2000 avec la scène électro-fluo. Un vrai courant? En tout cas, une mode. Pas vraiment simple à cerner. Mais qui disait assez bien son époque, et dont de nombreux éléments préfiguraient celle qui allait suivre…

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Les Anciens et les Modernes

Comme souvent, le mouvement en question est d’abord une réaction. Les années 90 furent, notamment, celles du grunge et de la génération X apathique. Celle du look baskets et jeans déchirés, auquel succédera celui, plus dark, des métalleux et des emos. Au début des « noughties« , les ados biberonnés aux nouvelles possibilités du Net voient eux la vie en fluo. On n’a pas dit en rose. En septembre 2001, les avions se sont déjà plantés dans le World Trade Center-Al Qaïda ouvre la voie pour Daech. Mais en attendant, l’économie bulle. L’ancien modèle craquelle, un autre voit le jour.

En musique, le rock, ce vieux langage du passé, fait bien de la résistance. Un groupe comme The Strokes sort son premier album en 2001, les White Stripes cartonnent avec Seven Nation Army en 2003… Le son est vintage, l’esthétique aussi. Dans la foulée, en France, le magazine Rock & Folk part en croisade pour soutenir une nouvelle scène locale portée sur les guitares, les fameux « baby rockers » (remember les BB Brunes, Naast et autre Plasticine?). En réalité, ce sursaut est lui-même une réponse à la vague techno et house qui a balayé les années 90. Aux beats des DJ anonymes s’est ainsi opposée la flamboyance « organique » de l’électricité…

Le réflexe appartient cependant au vieux monde. Le nouveau, celui qui est en train de naître, n’en a pas grand-chose à carrer de ces rivalités stériles. Peu importe le flacon, pourvu qu’il y ait l’ivresse. C’est la technologie qui dicte le tempo. Et pas uniquement en réduisant par exemple la taille d’un studio à celle d’un ordinateur portable. En 2001, Apple sort son premier iPod. Si les ventes démarrent lentement, la machine va bientôt imposer un nouveau mode d’écoute. Avec sa capacité de stockage qui permet d’emmagasiner plusieurs heures de musique et sa touche shuffle qui autorise une écoute en mode aléatoire, les styles et les genres se succèdent sans que ça gêne.

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Exemple concret en 2003. Le groupe rock anglais Simian est au centre d’un concours pour remixer son titre Never Be Alone. Les Français de Justice s’en emparent et le transforment en hit électro. Mieux: il deviendra une sorte d’hymne pour une nouvelle génération de clubbers en recherche de sensations fortes. Autre cas emblématique: après deux premiers albums rock sous le nom de Soulwax, les frères Dewaele s’amusent à mixer sous le nom de 2 Many DJ’s. Sur l’antenne flamande de Studio Brussel, ils collent et assemblent les morceaux les plus disparates qui soient. Leur maîtrise du grand écart est spectaculaire. Comme quand ils réussissent à mixer ensemble le No Fun des Stooges au rap des filles de Salt N Pepa. Dans 31 Songs, le romancier anglais Nick Hornby écrit: « Décider d’apparier l’énergie de Salt N Pepa avec la férocité des Stooges était particulièrement malin, un vrai rêve pour les fans de musique: écraser du hip hop sur du punk garage évoque ces discussions animées entre garçons lorsqu’ils imaginent ce qui arriverait si Spider-Man et Superman faisaient équipe. » La musique électronique n’est plus seulement un genre en soi: c’est un grand tamis par lequel sont filtrés tous les autres.

French touch

Les fluokids, responsables du blog du même nom.
Les fluokids, responsables du blog du même nom.© Delphine Micheli

En France, une nouvelle génération surfe sur ce changement de paradigme et commence à investir les clubs. Elle est hédoniste, délurée, avide de grosses montées techno qui claquent. Colorée aussi, à l’exact opposé des « gothiques » qui continuent malgré tout de hanter les cours des collèges. Un blog en particulier symbolise ce nouvel état d’esprit, au point de donner son nom à cette nouvelle tribu: les fluokids. Le site Web est tenu par un collectif d’étudiants obsédés par l’électro, la pop, le R’n’B et le hip hop (surtout la version particulièrement crue du Dirty South). Quasi quotidiennement, ils postent des morceaux ou des mix inédits, entre deux photos de jolies filles lookées, en soirée. Un mot d’ordre semble prévaloir: le fun.

Les kids concernés se retrouvent au Social Club, petite boîte parisienne de 500 personnes, du côté de Montmartre. Ils sont facilement reconnaissables, avec leur sweat flashy et leur T-shirt Apparel, casquette américaine sur la tête et sneakers Reebok aux pieds. Ils s’épuisent sur les morceaux de nouveaux labels hype, tels Ed Banger, lancé par l’ancien manager des Daft Punk (Pedro Winter), Kitsuné ou encore Institubes créé notamment par les rappeurs de TTC…

Il y a des raisons historiques à cette effervescence hexagonale. Outre le succès à l’exportation de groupes comme Daft Punk, la France a en effet abrité plusieurs pionniers des musiques électroniques (les expérimentations de l’IRCAM, celles de Pierre Schaeffer…). Elle a également constitué la première terre d’accueil européenne du hip hop. En quelque sorte, l’agitation fluo des années 2000 est la suite lointaine de tout ça. Elle n’est cependant pas qu’une affaire française. Loin de là. Grâce au Net, désormais présent à peu près partout, et à des formats de compression comme le MP3, les échanges se multiplient. Certains parlent de « blog house », pour désigner ces flux musicaux permanents. Aux États-Unis, par exemple, des gens comme Diplo ou Switch commencent à mixer le baile funk brésilien au beat électro, tandis qu’au Japon, certains parlent d’Apparel électro. Les musiques diffèrent à chaque fois. Mais toutes ont en commun l’amour du beat et un goût prononcé pour un certain maximalisme musical (on parlera même bientôt de turbine, pour désigner l’inflation d’effets tous plus énormes les uns que les autres).

Le groupe Klaxons
Le groupe Klaxons© DR

God save the eighties

Du côté de l’Angleterre, il est question de new rave (ou nu rave), avec des groupes plus « rock » comme les Klaxons. Un gimmick marketing? Absolument. Mais le terme a au moins le mérite de révéler que le nouveau mouvement ne l’est pas tout à fait… À bien des égards, il entend reproduire l’énergie de la culture rave de la fin des eighties. Certes, dans les soirées, la kétamine a remplacé les pilules de XTC et les bamboules ultrasponsorisés n’ont plus grand-chose à voir avec l’esprit politico-communautaire des free parties clandestines. Pour autant, on voit réapparaître les fameux smileys jaunes, ceux-là mêmes qui étaient déjà brandis lors de la vague acid house et du fameux second Summer of Love de 88.

La couleur fluo participe de cette même nostalgie pour une époque que les kids, à peine nés dans les années 80, n’ont pas pu réellement vivre en direct. En 2001, pour leur deuxième album intitulé Discovery, les Daft Punk, même pas trentenaires, collaborent par exemple avec Leiji Matsumoto, le créateur japonais du dessin animé Albator, qui a fait les belles heures de Récré A2. De son côté, la chanteuse Yelle enregistre une reprise d’À cause des garçons, one-hit wonder féminin millésimé 1987. Régressifs, les fluokids? Certains parlent bientôt de génération Peter Pan. Une jeunesse qui refuse de grandir, portant par exemple des pièces de Lego customisées comme bijou. Même la danse tecktonik, cette blague, véritable marque déposée qui vaudra de croquignolets reportages aux JT de 20h (« La particularité des danseurs tecktonic? C’est qu’ils vivent toujours en bande. On appelle ça une team », dixit TF1), n’était finalement qu’une resucée: un mélange de voguing (popularisé par Madonna dans le clip de Vogue) pour les bras, et d’hystérie gabber pour les pieds.

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Soit. L’important est de s’éclater. Et puisque les réseaux sociaux, type Facebook ou Twitter, ne sont pas encore là pour filmer et rendre publics tous vos faits et gestes, les fluokids vont y aller à fond. Dernière sous-culture pré-selfie, la vague électro-flashy du début des années 2000 sera festive, délirante, décomplexée. Y compris dans son maniement du kitsch et des effets cheesy. Le « ridicool » ne tue pas…

Une décennie plus tard, les choses ont bien changé. La mode ne pouvait évidemment durer éternellement. Le Social Club a définitivement fermé ses portes en mai dernier, remplacé par un nouveau concept (avant de laisser place à une salle de sport, disent certaines rumeurs). Un groupe comme les Klaxons a, lui, complètement disparu de la circulation (un troisième album, passé inaperçu, en 2014), tandis que le blog fluokids a cessé d’émettre dès 2013. Plus généralement, comme souligné plus haut, c’est le principe même de tribu qui semble avoir perdu de sa pertinence…

L’épisode des années 2000 a toutefois laissé des traces. Les musiques électroniques et le rap sont devenus depuis des marchés dominants -plus un seul festival ne peut s’en passer. Il ne faut également pas chercher très loin pour se rendre compte que la nostalgie pour les années 80, si longtemps honnies avant d’être revendiquées au début des noughties, continue aujourd’hui encore d’alimenter une bonne partie de la production pop, aussi bien dans le son que dans le look.

Certes, les beats « hénaurmes » ne sont plus la panacée pour les clubbers du monde entier. Mais ils n’ont pas complètement disparu. Ils se sont juste transformés en rengaines EDM, pour le meilleur et, le plus souvent encore, pour le pire. Désormais, les fans d’électro se rendent par centaines de milliers dans de grands rassemblements comme Tomorrowland. Théâtralisée à l’extrême, la fête a pris des proportions gigantesques. Mais le goût pour l’extravagance n’a pas vraiment changé. La couleur non plus d’ailleurs: fluo pétant.

Artefacts

Skins

Le 25 janvier 2007, la chaîne de télé britannique E4 diffuse le premier épisode de Skins. Loin de Hartley, coeurs à vif et autres Beverly Hills 90210, la série tranche avec les codes habituels de la série ado. Scénarisée par une équipe dont la moyenne d’âge ne dépasse pas les 21 ans, Skins suit le quotidien de collégiens anglais en choisissant d’en montrer la face la plus sombre. Fêtes décadentes, drogues, baise, dépressions, harcèlement… Aucun tabou n’est évité. Étalée sur sept saisons, elle ne passera d’ailleurs pas le cap de la première dans sa version américaine.

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Bandes à part (7/7): Les fluokids, l'époque du grand mix
Never Be Alone

S’il y a bien un titre qui restera de la vague fluo, c’est probablement celui-là. Une sorte d’hymne générationnel totalement irrésistible, ayant d’abord démarré son succès sur le Net et dans les clubs. Sa genèse même est exemplaire: un duo de graphistes français (Gaspard Augé et Xavier de Rosnay, alias Justice), signé sur Ed Banger (le label de Pedro Winter, ex-manager de Daft Punk), remixant un groupe de rock anglais (Simian), dont deux des membres principaux finiront eux-mêmes par creuser la piste dance (Simian Mobile Disco).

Part of the Week-end Never Dies

Hystérique, saturé, le documentaire de Saam Farahmand constitue un bon témoignage de l’ambiance qui règne au milieu des années 2000. Part of the Week-end Never Dies suit les Belges de Soulwax lors de leur tournée Nite Versions, pendant laquelle ils « remixent » en direct leurs titres rock. Entre deux extraits de concerts, des images d’hôtels et d’aéroports en boucle, et les témoignages de fans défoncés, le docu montre aussi bien les connexions existant au sein de la « grande internationale » de la dance. Ils y sont tous: James Murphy, Erol Alkan, Klaxons, Tiga, Justice…

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TTC

Le beat électro, l’énergie rock, mais aussi, voire surtout, l’attitude hip hop. Les fluokids sont en effet bien souvent fans de rap ricain. Surtout sa version Dirty South, salace et outrancière, aux beats très crus. En France, au milieu des années 2000, un groupe comme TTC incarne bien cette tendance. Sorti en 2004, leur Bâtards sensibles est un audacieux mélange de rap fendard, d’euro-électro et de booty bass, le tout mâtiné de rimes à la vulgarité assumée (Girlfriend).

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Bandes à part (7/7): Les fluokids, l'époque du grand mix
Tao Lin

Chaque génération a droit à son chroniqueur acide. Bret Easton Ellis pour les années 80 (American Psycho), Douglas Coupland pour les nineties (Generation X). Quant aux « noughties », le mieux placé est peut-être bien Tao Lin. Controversé, irritant, l’Américain a sorti notamment Taipei en 2013. Entre sexe foireux, drogues et errance numérique, le livre a fait de Tao Lin « le styliste le plus intéressant de sa génération », dixit Bret Easton Ellis. Avant d’ajouter: « Ce qui ne veut pas dire que son livre n’est pas chiant. »

Eden

Une décennie après, l’histoire de la tribu électro-fluo reste encore largement à écrire. Et à filmer: en 2014, la réalisatrice Mia Hansen-Løve a bien sorti Eden. Mais l’histoire qu’elle raconte se rattache davantage à la French touch des nineties qu’à la culture club des années 2000. Il n’empêche: si les fluokids et la scène nu rave n’ont rien inventé, ils ont imposé une fois pour toutes le modèle électro, débroussaillant le chemin pour des festivals mastodontes comme Tomorrowland (180.000 personnes chaque année).

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Décryptage
Anti-Social, Londres, décembre 2006.
Anti-Social, Londres, décembre 2006.© UIG via Getty Images

1. Les accessoires

Des minismileys qui renvoient directement à la vague acid house et au Summer of Love de 1988, l’énorme pendentif Peace qui rappelle le sigle Mercedes que les fans de new beat piquaient dans les années 80… Vous avez dit nostalgie?

2. La couleur

Partout et beaucoup (dans les cheveux, sur les lèvres, les vêtements, les chaussures…). Rose ou jaune. Flashy et fluo. Puisque, à défaut d’être élégante, la fête sera forcément colorée, pétaradante. Bref, tout sauf sobre.

3. Les lunettes

Bien souvent, la paire ne sert à rien, simple accessoire décoratif. Dans ce cas-ci, la monture à motif eighties ne trompe personne. Très courant aussi, les paires de shutter shades (lunettes à barreaux), portées notamment par Kanye West dans le visuel de Stronger (2007).

4. Le style

Ou pas. C’est qu’il faut assumer les motifs léopard. Typique aussi pour les mecs: la veste de pluie, manches trop courtes, couleurs bariolées, piquée dans la pile de vêtements que le grand frère (ou plutôt l’oncle) ne met plus depuis trop longtemps… En dessous, l’indispensable T-shirt looké.

5. Le chapeau

Un genre de béret à facettes pour rappeler le strass de la piste de danse. Pourquoi pas. La plupart du temps, le fluokid reste malgré tout adepte du modèle US, casquette de camionneur ou de base-ball, que porte tous les rappeurs américains qu’il adore.

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