Critique | Musique

Ariel Pink’s Haunted Graffiti – Mature Themes

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

POP | Découvert et extirpé de l’anonymat par les zigotos d’Animal Collective à qui il a la bonne idée de filer l’un de ses albums à la fin d’un concert (ils le sortiront ainsi que quelques autres sur leur label Paw Tracks, c’était il y a pratiquement 10 ans déjà), Ariel « Pink » Rosenberg est surtout considéré jusqu’à ses 30 ans comme une preuve vivante qu’on peut enregistrer de bons disques avec un son franchement crado, des claviers déglingos et des batteries à la louche.

ARIEL PINK’S HAUNTED GRAFFITI, « MATURE THEMES », DISTRIBUÉ PAR 4AD. ***

POP | Le Californien doit attendre son 31e anniversaire et une signature sur 4AD (la maison des Pixies, de Bon Iver, de Deerhunter…) pour toucher le grand public et faire les choses un peu plus proprement. Si l’insaisissable Before Today (2010) marie génie et insupportables kitscheries, son successeur Mature Themes nous réconcilie avec Mister Pink. Pop sixties et seventies, FM cabossé, rock psychédélique… Ariel arrange un rendez-vous entre les Doors et David Bowie ( Kinski Assassin), se prend pour les Byrds ( Only in my dreams), balance une sucrerie pop ( Mature Themes) qui plaît aux enfants, se rappelle ses heures lo-fi ( Schnitzel Boogie) et revisite, pour terminer, le Baby de Donnie et Joe Emerson. Il y a parfois du bon dans la folie des hommes… l
(J.B.)

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LE 12/11 AU TRIX (ANVERS).

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