Anthony Sinatra: « je n’aime pas les sports solitaires »

© Charlie de Keersmaecker
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Chaque semaine, JO obligent, un musicien nous parle de son sport favori. Anthony Sinatra (Hollywood Porn Stars, Piano Club) est fan de squash.

1. Pourquoi le squash?

J’ai commencé il y a 5, 6 ans. Mais cela tient plus du hobby, une occasion de s’amuser entre potes. Comme musicien, c’est difficile de pratiquer un sport avec des horaires fixes: chaque semaine est différente d’une autre, cela change tout le temps. Pour cela, le squash est facile à organiser. On se retrouve une fois par semaine, pendant 1 heure, sans grand esprit de compétition, juste histoire de rester un peu en forme. Bon, ce n’est pas un sport qui est forcément très bon pour la santé: cela use les articulations, ce n’est pas bon pour le coeur… Mais ça permet de se défouler. On a également acheté une coupe dans une brocante, et chaque année on organise un petit tournoi entre nous… Le fait est que je n’aime pas les sports solitaires. Je ne suis pas du genre à mettre un casque sur les oreilles pour aller courir.

2. D’autres sports collectifs?

Le foot. Normal quand on vient d’une famille italienne où cela tient quasi de la religion. Gamin, les dimanches étaient des jours sacrés: tout le monde se retrouvait pour suivre les résultats en direct, puis on sortait pour aller rejouer en vrai les phases les plus spectaculaires. Une équipe favorite? Les clubs liégeois certainement, sans m’avancer davantage, au risque de me mettre une série de personnes à dos (rires). Après, une équipe comme la Juventus garde quand même une place spéciale. Parce que c’est la première que j’ai été voir avec mon père, lors d’un match de Coupe des coupes contre le RFC Liège en 91 (1-3 pour la Juve, ndlr). J’ai aussi joué en club entre mes 11 et 17 ans. J’ai dû arrêter à cause d’une blessure à l’entraînement. Le pied pris en étau et le genou qui craque. Pendant un an et demi, je n’ai plus pu jouer. Après c’était difficile de reprendre. Mais j’ai continué avec le mini-foot pendant un moment. Il y avait un terrain près de chez nous, qui ramenait plein de monde. Il fallait presque se battre pour pouvoir jouer dessus. Mais cela permettait de croiser des gens qu’on n’aurait probablement pas rencontrés ailleurs.

3. Sport et musique vont-ils bien ensemble?

Jamais quand on fait une partie de squash en tout cas. Après, ceux avec qui je joue ont souvent aussi un lien avec la musique: parce qu’ils sont dans des groupes, des labels… En fait, je n’ai pas croisé beaucoup de musiciens fans de sport. En cela, c’est quand même différent dans un pays comme l’Angleterre par exemple. Là, tu as l’impression que le rêve de n’importe quel groupe est de composer l’hymne de son club de foot préféré!

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