Réalité virtuelle: On a testé le tout nouveau Samsung Gear VR

Samsung Gear VR © Michi-Hiro Tamaï
Michi-Hiro Tamaï Journaliste multimédia

En grande forme à l’IFA de Berlin, Samsung y courbait l’écran de ses smartphones et de sa smartwatch. Le géant coréen faisait en outre crépiter le buzz en annonçant le Gear VR, un casque de réalité virtuelle développé avec Oculus. Explication et première prise en mains.

Samsung frappait fort pour sa conférence de presse Unpacked 2014 Episode 2. L’événement qui se déroulait en amont de l’IFA de Berlin crépitait ainsi en surprises et en coups d’éclats technologiques. Les geeks de tout poil salivent face à la présentation du nouveau Galaxy Note. Ce smartphone présente en effet un écran courbé sur son côté. Le gimmick qui permet d’afficher une sorte de barre des tâches verticale sur le flanc du terrible téléphone n’était toutefois pas le seul coup d’éclat de la conférence.

Au-delà de sa Gear S, une smartwatch à écran courbé confirmant l’intérêt du géant pour les wearable technologies, le géant coréen excitait aussi les gamers avec son Gear VR. Derrière ce pseudo leaké sur la Toile depuis plus de deux semaines, un casque de réalité virtuelle immergeant littéralement l’utilisateur dans un monde parallèle. Empruntant les codes esthétiques en plastique blanc du Morpheus de Sony (voir notre test ici), l’accessoire évoque immédiatement le Rift qu’Oculus présentait en 2013 au salon de la GDC de San Francisco. Le lien de parenté est en fait naturel puisque Samsung emprunte une partie des technologies de l’entreprise californienne pour développer sa propre vision de la VR (Virtual Reality).

Le Samsung Gear VR, côté mirettes.
Le Samsung Gear VR, côté mirettes.© Michi Hiro Tamaï

Sur la scène de la conférence, John Carmack, le père du mythique Doom (qui quittait récemment ID Software pour rejoindre Oculus) tenait même le micro pour vanter les mérites du Gear VR. Langage de geek incompréhensible. Baskets jogging à la Steve Jobs. La présentation tranchait avec le reste du show très orienté grand public. Techniquement, on retiendra de cette leçon d’informatique pour nerds que le casque que Samsung a développé avec Oculus offre une vision de 96 degrés. Soit un écran géant de 175 pouces pour une distance de vue d’un à deux mètres.

Une fois enfilé, le Gear VR met le Morpheus de Sony et la première version du Rift d’Oculus au tapis en terme de fluidité. Pas de latence et encore moins de nausées sur un jeu 3D comme Temple Run. Particularité de l’installation, le Galaxy Note 4 (également dévoilé ce mercredi) se glisse dans la visière du masque blanc. Le terminal qui a lancé le format phablette sert ainsi à afficher les graphismes et à faire tourner les jeux et applis en démo. Si l’ensemble prend des airs de redites face aux nombreux casques concurrents, Samsung a ajouté un gimmick singulier en posant sur le flanc droit de son masque un touchpad.

L’interface se montre particulièrement utile dans un jeu comme Land’s End. Proche de l’univers éthéré de Journey, ce jeu vu à la première personne demande de regarder un temps des checkpoints disséminés aux quatre coins de son univers minéral en 3D. Une fois la mise au point effectuée (en tournant la tête dans tous les sens), le joueur clique sur sa tempe pour passer au portique suivant et ainsi avancer dans sa quête.

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