Quels retours gagnants au rayon jeux vidéo?

Shenmue 3 © DR
Michi-Hiro Tamaï Journaliste multimédia

Chris Roberts, Ron Gilbert, Yu Suzuki et Frédérick Raynal reviennent au devant de la scène gaming. Une vague de come-back emballante, mais incertaine.

« Il faut s’y faire, nous serons tous un jour des dinosaures dont personne ne se souviendra. Qui s’intéresse aujourd’hui aux films de Méliès, Griffith ou Wiene à part quelques étudiants en cinéma?« , s’inquiétait Eric Viennot sur le blog de Libération, il y a dix ans. Le game designer d’In Memoriam -jeu d’aventure novateur qui dispersait ses indices sur le Web en 2003- avait heureusement tort. Portée par le financement participatif, une longue liste de créateurs gaming cultes des années 80 et 90 est ainsi revenue sous les feux de la rampe ces dernières années. Comme en témoignent cinq productions imminentes à surveiller de près, cette vague ne faiblira pas en 2017.

« Dans cette ville, un cadavre est le cadet de vos soucis. » Le pitch de départ de Thimbleweed Park clignote comme l’inoxydable Maniac Mansion de Ron Gilbert en 1987. Attendu ce premier trimestre, le jeu d’aventure loufoque grattera les décombres et les gloires fanées d’une ville industrielle américaine autrefois prospère. Un richissime homme d’affaire narcissique. Deux agents spéciaux. Un clown désenchanté. Le point & click satirique augure du meilleur pour Gilbert, dont le come-back sur The Cave avait déjà ravi en 2013.

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Mais le créateur des deux premiers Monkey Island qui a traversé le désert pendant 20 ans n’est pas l’unique créateur à reprendre du service ce premier trimestre. Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres depuis 2006, Frédérick Raynal lâchera 2Dark en mars prochain. Le game designer du cultissime Alone in the Dark (l’influence majeure de Resident Evil) se fendra ainsi d’un survival horror particulièrement malsain entre aventure et infiltration. Demandant de sauver des enfants kidnappés, la petite production indé abordera ainsi le syndrome de Stockholm, puisque les captifs plus âgés ne suivront pas forcément le héros vers la sortie…

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Plat pays, haute attente

Prévu plus loin cette année, Outcast: Second Contact rendra de son côté justice à une production belgo-belge tombée dans l’oubli depuis 1999. Ce monde ouvert vaste mais trop gourmand pour les PC de l’époque émerveillait les gamers en les immergeant dans une civilisation parallèle, entre StarGate et Jurassic Park. Après un reboot HD raté sur Kickstarter il y a trois ans, sa refonte graphique totale est épaulée par Bigben Interactive (qui édite également 2Dark).

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Beaucoup plus ambitieux avec sa levée de fond de 6,33 millions de dollars (un record sur Kickstarter), Shenmue 3 marque le retour aux affaires de Yu Suzuki après seize ans d’absence. Le père de la 3D moderne (Virtua Fighter et Virtua Racing) poursuit ainsi l’aventure de Ryo Hazuki, à la recherche de l’assassin de son père dans une Chine des années 80. Entre amitié et transmission de savoir, le projet n’est toutefois pas le seul come-back mastodonte de 2017.

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Écosystème économique complexe, jeu de tir vu à la première personne et simulation de vaisseau spatial pointue: Star Citizen, la superproduction de Chris Roberts (Wing Commander) a récolté 142 millions de dollars en financement participatif. Mais elle soulève encore de nombreuses questions quant à sa capacité à tenir ses promesses. Les scénaristes et développeurs de Gabriel Knight, Leisure Suit Larry, Under a Killing Moon et autres Chevaliers de Baphomet ont en effet signé des retours allant du mauvais à l’acceptable, sans briller au firmament ces dernières années. À quand un vrai succès commercial?

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