PC portables: le fin du fin

On les appelle les ultrabooks. Grâce à eux, vous retrouverez le plaisir de sortir votre ordinateur en public. Largement inspirés (copiés?) du MacBook Air d’Apple, ces nouveaux PC se distinguent par leur légèreté (autour d’un kilo) et leur extrême finesse (17 mm). Une prouesse obtenue grâce à des châssis en alliage de magnésium et d’aluminium, à la fois robustes et légers. Résultat: des coques design, mieux adaptées à la vie nomade que celles d’un portable classique. Et dans une fourchette de prix qui démarre à 799 euros, bien en dessous des tarifs pratiqués par leur concurrent à la pomme.

Ces portables allégés tournant sous Windows ne transigent en rien au niveau des performances. Sous leur capot ronronnent les derniers processeurs Intel iCore particulièrement économes qui, associés à des écrans Led, offrent des autonomies atteignant 5 à 8 heures. Le recours à un disque dur SSD (sans pièces mobiles) réduit le temps de démarrage de manière considérable: 15 secondes pour le modèle Toshiba, contre 45 secondes pour un notebook conventionnel. Mieux encore, leur sortie de veille est quasi instantanée. Il suffit de déplier l’écran pour se mettre à travailler et se connecter à Internet. Une réactivité qui n’a rien à envier à celle d’une tablette. Plus rapide que le disque dur HDD traditionnel, la technologie SSD est également moins gourmande en énergie, résiste mieux aux chocs et présente l’avantage d’être totalement silencieuse. Malgré l’absence de lecteur optique pour DVD (un lecteur externe ne coûte que 50 euros), ces poids plumes sont parfaitement à l’aise dans le multimédia grâce à un lecteur de cartes mémoires et une connexion HDMI pour afficher photos et vidéos sur un écran de télé.

Les Netbooks font de la résistance

Une première vague de modèles de formats 11 et 13 pouces a fait son apparition en magasin. Les Taiwanais Asus et Acer proposent chacun plusieurs déclinaisons alors que HP sortira son 13 pouces au début de l’année. Le ticket d’entrée peut rapidement grimper en fonction de la taille du disque dur et de la puissance du processeur. Fortement poussés par Intel, ces ultrabooks sont destinés à évoluer dès 2012. De nouveaux processeurs sont déjà annoncés. La prochaine étape, attendue vers la fin de l’année prochaine, est l’intégration d’écrans tactiles permettant de profiter de l’interface Metro de Windows 8. La sécurité sera également accrue, notamment par la lecture des cartes d’identité électroniques ou grâce à des services permettant d’effacer le disque dur d’un ordinateur volé. On nous promet enfin, pour 2013, un système de mise à jour automatique de l’ordinateur durant son sommeil. De quoi rivaliser au plus près avec les tablettes… et les MacBook Air.

Moins chers (à partir de 300 euros), les ultraportables traditionnels conservent quelques atouts. Leur puissance est inférieure, mais leur capacité de stockage plus importante. Un disque de 500 Go -le double de ce que peut offrir un ultrabook équipé d’un SSD- est monnaie courante. La connectique des netbooks est également plus riche (port USB supplémentaire, VGA…). Et ici aussi, les autonomies jouent les prolongations, grâce à d’ingénieux systèmes d’économie de batterie, capables d’atteindre les 8 heures. Signe des temps, le bouton d’accès rapide à Internet se généralise. Plus question d’attendre la fin du démarrage de Windows pour mettre à jour son compte Facebook.

Simona Gouchan

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