Widowspeak

« Expect the Best »

Distribué par Captured Tracks/Konkurrent.

7

T’as kiffé la dream pop? T’es tombé amoureux d’Hope Sandoval en découvrant Mazzy Star? T’as succombé aux charmes de Beach House et t’as pleuré en écoutant les Cowboy Junkies? Expect the Best… Widowspeak, dont c’est déjà le quatrième album, ne devrait pas te laisser de marbre. Après avoir fait appel à Jarvis Tavenière (Woods), la vénéneuse Molly Hamilton (voix/guitare) et Robert Earl Thomas III (guitare tout court) se sont cette fois fait aider à la production par Kevin McMahon (Swans, Real Estate) et réussissent un joli disque de pop rêveuse et ouatée. Secondé par le bassiste Willy Muse et le batteur James Jano, le duo de Brooklyn dessine les frontières d’un univers onirique, éthéré et cristallin… Le monde de Widowspeak est d’humeur nostalgique. Doux comme une nuit d’été chaude et brumeuse. Perdu dans ses souvenirs et ses pensées. Marquée par ses chants murmurés et par ses textures si particulières, quelque part dans les nuages, entre la réalité et le songe, la dreampop a ses codes et a relativement peu évolué au fil des années. Elle n’en reste pas moins une espèce de refuge dans lequel aller se lover. Et c’est le cas avec la musique de Widowspeak. Mis à part son titre d’ouverture (The Dream), Expect the Best parvient avec les mêmes ingrédients que les autres à nous emmener ailleurs. Comme on suivrait le timbre ensorcelant d’une sirène. Widowspeak rappelle aussi au bon souvenir de Jennifer Charles et d’Elysian Fields. Have a nice trip…

J.B.

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