Tea Time à New Delhi

roman de Jean-Pol Hecq, Éditions Luce Wilkin, 240 pages.

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Parti d’un voyage que le Che fit en Inde en 1959, le Belge Jean-Pol Hecq nous propose une exofiction particulièrement agréable à lire, qui analyse le dysfonctionnement d’une jeune démocratie indienne présentée comme chaotique, corrompue et cernée par des pays avides, où six Cubains se baladent, à la fois éblouis et circonspects. Intéressant, ce roman nous fait vibrer à l’unisson avec le Che, soldat austère humanisé par ses lectures de Tagore. Un roman pour déterminer si l’on peut justifier une « haine » presque mathématique face à un « amour » parfois inefficace.

M-D.R.

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