Sleepy Hollow, saison 1

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Le monde avait-il besoin d’une 24e adaptation sur petit ou grand écran de La Légende de Sleepy Hollow, conte fantastique écrit en 1820 par Washington Irving et porté depuis à la proue de l’esthétique Halloween? Les premières minutes de ce reboot sorti en 2013, propulsant le personnage d’Ichabod Crane du XVIIIe au XXIe siècle comme un vulgaire Montmirail, instillent un doute. Rajoutez à cet involontaire rappel des Visiteurs la fin prématurée d’un second rôle au visage familier et à la tête sevrée (Clancy Brown, déjà décapité dans Highlander, fait par là même un clin d’oeil à Eddard Stark/Sean Beam de Game of Thrones) et vous obtenez pourtant la rampe de lancement d’une série intrigante et loufoque à l’insu de son plein gré. « Vous êtes émancipée? », demande un Crane en catogan à la policière afro-américaine qui flanque en prison ce curieux vagabond. Le duo devra passer outre le hiatus multi générationnel qui les sépare pour combattre, quatre saisons durant, les forces du mal, dont le chevalier sans tête n’était qu’un héraut, annonciateur d’une fin du monde programmée par un gotha mythologique. Fumeux et étrangement regardable.

Série créée par Alex Kurtzman. Avec Tom Mison, Nicole Beharie, Orlando Jones.

6

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