Rinko Kawauchi

© HALO DR

Artiste reprise au sein de l’aréopage de photographes sélectionnés pour le Prix Pictet ( lire dans Le Vif), Rinko Kawauchi s’est fait remarquer à plusieurs reprises: 27e Prix Kimura Ihei 2001 pour ses ouvrages Utatane et Hanabi, Infinty Award 2009 du Centre International de la photographie de New York ou encore Prix des jeunes talents au Japon (2012). Dans la foulée, le public a pu découvrir son travail à la faveur de plusieurs expositions significatives, une poignée de group shows programmés tant à la Fondation Cartier qu’au Musée d’art moderne de São Paolo, voire au KunstHausWien. Un tel succès ne surprend pas quand on connaît la qualité de ses images -on pense tout particulièrement à la série dédiée au « yakihata », cette technique traditionnelle japonaise qui consiste à pratiquer un brûlis contrôlé sur des terres agricoles. La pureté de celle-ci incite à se rendre sur le site bilingue (japonais-anglais) de ce talent identifié comme un fer de lance de la photographie poétique nipponne. La sobriété des pages en question est un modèle du genre, tout comme le format dans lequel sont affichées les prises de vue. Sous l’onglet « Works », on se régale. Dès halo, on se laisse happer par le caractère magnétique du travail. Mais c’est probablement Cui Cui qui bouleverse le plus, soit une plongée inédite au coeur du pays du Soleil-Levant à la façon d’une boucle qui lie naissance et vieillesse. Une immersion à opérer en écoutant en boucle All These Things I Used to Have de Yakamoto Kotzuga.

http://rinkokawauchi.com

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