René Goscinny, notre oncle d’Armorique

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Documentaire de Guillaume Podrovnik.

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Scénariste d’un cow-boy qui tirait plus vite que son ombre et père d’un petit Gaulois dopé à la potion magique, il est, avec plus de 500 millions d’albums vendus, l’un des écrivains français les plus lus en ce monde. René Goscinny. Un auteur humoristique qui s’en est allé sur un au revoir aux allures de douteuse blague : mort sur un vélo d’appartement, d’une crise cardiaque, en effectuant un test à l’effort chez son cardiologue. Ce grand départ digne des Darwin Awards n’est pas le seul événement improbable qui a rythmé l’existence bien remplie du bonhomme, fils d’un ingénieur chimiste polonais et d’une Russe venue d’une famille d’éditeurs ayant fui les progroms. Documentaire à la fois sérieux, drôle et rythmé, Notre Oncle d’Armorique commence dans une pompe à essence sur une aire d’autoroute. Là où dans le temps, avec ton plein, tu avais aussi le droit à un André Malraux ou à un Lucky Luke… Auteur populaire, le géniteur d’Astérix, du Petit Nicolas et d’Iznogoud a changé le regard sur la bande dessinée, conduit les pages de Pilote dont il a entre autres ouvert les portes aux gens d’Hara-Kiri et créé avec Idéfix les plus grands studios d’animation européens de l’époque. Avec l’aide d’Hugues Dayez, de son traducteur allemand, du directeur de la cinémathèque française ou encore de Jean-Pierre Dionnet, boss de feu Métal Hurlant, Guillaume Podrovnik décortique son oeuvre. Revient sur sa vie de petit gaucho en Argentine. Son passage à New York quand la presse a de l’importance et la BD est à son sommet. Puis aussi sur ses rencontres avec Uderzo, Sempé et Gotlib.

J.B.

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