Private Eyes

© © DR

Série créée par Tim kilby et Shelley Eriksen. Avec Cindy Sampson et Jason Priestley.

6

Dans le revival du style buddy cop appliqué aux séries (L’Arme Fatale, cf Focus n° 17), la série canadienne Private Eyes joue sans prétention la carte du comique et de l’action en variante couple homme/femme blanc. Pour un résultant qui fonctionne étonnement bien malgré les inévitables stéréotypes. Angie Everett, détective privée, vole au secours d’un ancien joueur de hockey pro, Matt Shade (Jason « Beverly Hills 90210 » Priestley) dont le petit protégé est impliqué dans une sale affaire. C’est le début d’une collaboration professionnelle qui s’égrène au cours de la première saison, jouant sur de multiples décalages entre les deux co-détectives (réminiscences de Remington Steele qui lança Pierce Brosnan en 1982). Elle: intelligente, lucide, structurante. Lui: cabotin, maladroit et aussi rassurant qu’une crêpe lancée et colée au plafond. Le dispositif fonctionne essentiellement autour de l’alchimie comique du couple, les intrigues étant réduites à des oripeaux de récit et de scènes d’action. Un bon divertissement pour alléger les dépressions insomniaques.

N.B.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content