Maxime Delvaux

© MAXIME DELVAUX

On l’a écrit haut et fort la semaine passée: il ne faut pas passer à côté de la 6e Triennale Photographie et Architecture qui se tient jusqu’au 13 mai à la Faculté d’Architecture La Cambre Horta (Bruxelles). Parmi la vingtaine de photographes exposés, l’accrochage donne envie de creuser le travail de Maxime Delvaux, talent né à Namur en 1984 et installé à Bruxelles. Au 19 bis de la place Flagey, ce sont les images prises en Corée du Nord qui bluffent, des clichés désertés sacrant  » l’ordonnancement rationnel« , selon le mot de Pierre Blondel, tout autant que la supercherie du regard que nous portons sur le monde. Sur le site de l’intéressé, on ne peut s’empêcher de refaire un tour parmi ces prises de vue rangées sous l’onglet « DPRK 2012 ». Fascinant. Dans la foulée, on dirige sa souris sur « Leisure », série d’images dont le propos est d’analyser notre rapport au loisir ainsi que son inscription au sein de l’architecture. Il y a également « Epitaph », qui s’arrête sur des lieux particulièrement significatifs de notre histoire nationale, Ghislenghien ou une certaine  » roche fatale« . Mais probablement est-on le plus bouleversé par « Interiors. Notes and Figures », magnifique séquence visuelle ayant pour sujet les intérieurs en Belgique. Un seul regret: seules 50 images s’offrent au regard… sur un panorama original qui en livrait 250. Quoi qu’il en soit, cela suffit à confirmer que Delvaux est bien l’un des meilleurs photographes d’architecture de sa génération.

www.maximedelvaux.com

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