Les Mutants cyborg

Les Mutants cyborg © Arte

02/10/1998

David Combe: « Ma première à moi, c’est Gaspard Noé quand l’émission passe à 45 minutes et devient pluridisciplinaire. J’étais l’adjoint du rédac chef de l’époque et j’ai bossé sur le pilote. Il n’a jamais été diffusé. Arte avait trouvé ça trop déprimant. L’air du temps aidant, les sujets étaient un peu sombres… »

Jean-Marc Barbieux: « J’ai beaucoup travaillé sur les marges. À l’époque, je m’intéressais de très près aux modifications corporelles. J’avais rencontré le pape du body-playing américain. Il ressemblait un peu à Marlon Brando dans Apocalypse Now et charcutait ses copains. J’ai travaillé sur cette scène embryonnaire en France. Elle regardait souvent le passé, les tribus primitives… Mais une petite bande se tournait vers le futur. Ils voulaient devenir des cyborgs. Des hommes avec des machines dans le corps… C’est mon premier sujet. Le rédac chef, Paul, un Anglais, avait été l’un des fondateurs de Face Magazine. Tracks, c’est le résultat de ça: le côté Actuel, qui raconte beaucoup d’histoires, jette des ponts entre des tas de domaines différents. Et ce regard anglo-saxon qui permet de casser les chapelles. »

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