La Champeta

22/01/1999

Jean-Marc Barbieux: « Pour nous, la voix est fondamentale. On a une émission sans animateur. J’aime cette idée de no logo. Un peu produit blanc de la télé. Une espèce de grand sac où il y a plein d’histoires qui vont te donner des idées pour aller t’émanciper. La voix, c’est l’esprit de Tracks. Un marqueur très fort pour se souvenir de ce qu’est l’émission. Depuis janvier 1999 et ce sujet sur la Champeta, la musique en Colombie des esclaves noirs en fuite qui se sont mélangés avec les populations indiennes autochtones au XVIIIe siècle, cette voix est celle de Chrystelle André, une journaliste radio qui travaille notamment sur Couleur 3 en Suisse. On est censé être l’émission qui ramène des jeunes sur Arte. C’est à ça qu’on sert. Entre autres. Sa voix a le grand mérite de ne pas être donneuse de leçon. Elle ne fait pas non plus semblant d’être cool. Genre faux jeune. Elle est assez classique, très propre, mais sans ressembler pour autant aux voix formatées des écoles de journalisme. Elle dit beaucoup de choses. »

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