Née au lendemain de mai 68, la Quinzaine des Réalisateurs célèbre cette année sa 50e édition du côté du Théâtre Croisette, à l’ombre du JW Marriott cannois. Sélection parallèle de haut vol portée par un élan déterminé d’ouverture et de liberté, l’événement défricheur piloté pour la toute dernière fois par Edouard Waintrop annonce un ensemble de 20 longs métrages particulièrement prometteur. Le secret et mystérieux Climax de Gaspar Noé, à nouveau épaulé à l’image par Benoît Debie, emmène un contingent de six films français que complètent le nouveau long métrage de Philippe Faucon Amin, En liberté! de Pierre Salvadori avec Adèle Haenel, Les Confins du monde de Guillaume Nicloux avec Gaspard Ulliel et Gégé Depardieu, le polar de banlieues Le monde est à toi de Romain Gavras avec Isabelle Adjani et Vincent Cassel ou le premier film Joueurs de Marie Monge avec Tahar Rahim et Stacy Martin. Par ailleurs très hispanisante (le colombien Les Oiseaux de passage, le mexicain Buy Me a Gun, les ibériques Petra et Carmen y Lola), la programmation consacre également le retour aux affaires de la réalisatrice de Winter’s Bone Debra Granik avec Leave No Trace, accueille Nicolas Cage pour Mandy de Panos Cosmatos et célèbre le cinéma d’animation avec Miraï, ma petite soeur du surdoué nippon Mamoru Hosoda. Découvert à la Quinzaine dès 1974 avec Mean Streets, Martin Scorsese viendra quant à lui recevoir en mains propres le Carrosse d’or 2018, distinction honorant l’ensemble de son travail. Du (très) beau monde, donc.

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