Jack White

« Boarding House Reach »

Deux semaines avant la sortie officielle de son troisième album solo, Jack White ( lire aussi l’interview en page 10) en proposait des écoutes exclusives dans des magasins de disques avec jeux concours et 45 tours trois couleurs à gagner… Le 9 mars, à 17 heures, Boarding House Reach résonnait en même temps chez un tas de petits détaillants. L’ancien White Stripes sait y faire en matière de communication originale et de marketing. Enregistré entre Nashville, New York et L.A., Boarding House Reach compte à son casting une ribambelle de musiciens. Il y a l’habituée Carla Azar (Autolux), la petite amie de Sean Lennon Charlotte Kemp Muhl (The Ghost of a Saber Tooth Tiger) et Quincy McCrary (Unknown Mortal Orchestra). Le percussionniste Bobby Allende (David Byrne), le claviériste Anthony Brewster (Fishbone) et les soeurs Ann et Regina McCrary, chanteuses de gospel et de R’n’B chrétien. Il y a aussi, surtout, beaucoup de musicos empruntés aux plus grandes stars du rap et du R’n’B. Louis Cato (Beyoncé, John Legend…), Daru Jones (Nas, Mos Def, Raekwon…), NeonPhoenix (Kanye West, Jay Z…) ou encore Neal Evans (Talib Kweli).  » All over the place » comme ils disent là-bas, cette collection de treize nouvelles chansons fait tour à tour passer Monsieur Jack pour les Beastie Boys ( Ice Station Zebra), Gil Scott Heron ( Everything You’ve Ever Learned) et Curtis Mayfield ( Corporation). Quand elle n’invite pas à l’aventure ( Abulia and Akrasia) la voix surréaliste de C.W. Stoneking. À défaut d’être son meilleur disque (certains passages un peu pompeux voire de mauvais goût), Boarding House Reach s’impose définitivement comme son plus ambitieux. White white west…

Distribué par XL Recordings.

7

Le 07/07 à Rock Werchter.

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