Irmin Schmidt

« 5 Klavierstücke »

Avant de fonder Can en 1968, Schmidt a suivi un cursus classique, du Conservatoire de Dortmund à la Mozarteum University de Salzbourg. À 81 ans (…), loin du krautrock, il nourrit une discographie solo qui depuis Filmmusik en 1980, se veut essentiellement instrumentale. Ici, les cinq Pièces pour piano, 42 minutes et 43 secondes de musique, structurent des paysages dépouillés, esseulés, dissonants. Où chaque note comptabilise méticuleusement les sentiments, le clavier étant rejoint par des effets digitaux du producteur Gareth Jones (Depeche Mode, Interpol, Nick Cave). Si l’on franchit l’aridité première, on s’attache aux sons comme aux espaces qui les séparent. À cette curieuse pluie numérique du second titre, aux faux gamelans qui suivent ou aux sequencers (?) de la troisième pièce. L’ensemble, magnifiant la devise sous-jacente: trop de musique tue la musique.

Distribué par Pias.

7

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