Andrew Combs

« Canyons of my Mind »

DISTRIBUÉ V2 RECORDS.

7

Country-folk plutôt qu’americana? Parce que les références évidentes de ce troisième album du jeune texan installé à Nashville ramènent davantage aux seventies de Glen Campbell, Al Stewart, Jim Croce qu’aux émanations contemporaines à la Bon Iver. Peu importe la porosité des étiquettes, Combs marque surtout par son écriture de chansons immédiates, voire carrément somptueuses comme Dirty Rain ou Lauralee où des cordes appellent au compagnonnage naturel de la narration. Les arrangements soignés et la fluidité de l’album ne l’empêchent pas d’accrocher la question environnementaliste et, dans l’électrique Bourgeois King, de frapper à la porte des politiciens sans vergogne, ceux de l’actuelle ère trumpiste.

PH.C.

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