Critique | Livres

La peau de l’ours

Vincent Genot
Vincent Genot Rédacteur en chef adjoint Newsroom

Connoté jeunesse pour ses nombreuses séries dédiées aux moutards (Ducobu, Sac à puces, Le Boss, Tamara, etc.), Zidrou signe avec La peau de l’ours un récit d’amour, de haine et de vengeance.

DE ORIOL ET ZIDROU, ÉDITIONS DARGAUD.

Connoté jeunesse pour ses nombreuses séries dédiées aux moutards (Ducobu, Sac à puces, Le Boss, Tamara, etc.), Zidrou signe avec La peau de l’ours un récit d’amour, de haine et de vengeance dans lequel la violence froide tranche singulièrement avec la chaleur des paysages du Sud. Pour ne pas avoir osé affronter le danger dans sa jeunesse, Don Palermo vit reclus en attendant une vengeance qui ne vient pas. A force d’attendre, le repenti finirait même par mourir de vieillesse et d’ennui dans un petit village italien subtilement mis en images par le dessinateur Oriol. Un artiste espagnol dont le style est tellement vivant qu’en ouvrant bien les yeux, on croirait voir les Triplettes de Belleville dévaler les coteaux à vélo dans certains arrière-plans. Décoiffant!

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