Critique | Livres

Faut qu’on parle

Des hommes taiseux et des femmes bavardes. Voilà, à la grosse louche, le pitch de Faut qu’on parle, un recueil de dessins sur l’incompréhension entre les 2 sexes.

Des hommes taiseux et des femmes bavardes. Voilà, à la grosse louche, le pitch de Faut qu’on parle, un recueil de dessins sur l’incompréhension entre les 2 sexes. Rien de nouveau sous le soleil, mais le tout est emballé dans des dessins pleine page à la gouache qui donnent à cet album un certain cachet. Pour autant, bien entendu, que l’on apprécie les clichés et les chutes un peu trop prévisibles. Hélène Bruller est décidément diablement plus efficace quand elle nous dépeint son quotidien au vitriol dans sa saga des princes charmants. Dans la caricature de ses contemporains, il lui manque encore la poésie et la finesse pour faire jeu égal avec les maîtres du genre que sont Voutch ou Sempé.

V.G.

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