Critique | Livres

Chronique BD: Le cinquième Beatles

Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

BIOGRAPHIE | On ne compte plus les bios, albums photos, et autres rééditions liées aux Beatles. La vie de Brian Epstein, par contre, a nettement moins été mise en lumière.

Chronique BD: Le cinquième Beatles

Pourtant, c’est bien à lui, Le cinquième Beatles, que Vivek J. Tiwary (scénario) et Andrew C. Robinson (le dessin, très comics), aidés par Kyle Baker, ont décidé de rendre hommage. Fils issu d’une riche famille juive, propriétaire notamment du disquaire Nems, Epstein a pris en main la carrière du groupe alors qu’il ne jouait encore que pour des clopinettes à la Cavern de Liverpool. Avec flair et pas mal de roublardise, s’improvisant manager du jour au lendemain, il a mis ainsi les Fab Four sur orbite. C’est raconté avec un sens du rythme imparable, fluide, sans tomber dans la bio trop convenue. Fait remarquable de la BD: hormis Lennon, davantage mis en avant, le groupe n’apparaît presque que comme un prétexte pour détailler la quête folle d’Epstein. Une recherche d’absolu romantique, voire un combat matamoresque pour faire réussir ses poulains, mais aussi vivre ses rêves: gay dans une société anglaise qui pénalise encore les relations homos, Epstein espère le changement -la révolution pop sera sexuelle. Dans cette course folle, dopé aux amphèt’, Epstein laissera sa santé: il mourra à 32 ans, quelques mois après la sortie de Sgt Pepper

  • DE VIVEK J. TIWARY ET ANDREW C.

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