Critique | Livres

Carnets d’un aventurier de l’ordinaire, tome 2: lève-toi, on va au bois

Si les récits tombent parfois un peu à plat, l’humour enrobé d’une fine couche de nostalgie amère fait mouche.

Philippe Sadzot, alias Fifi, a grandi en Gaume, et c’était pas tous les jours la fête entre l’alcoolisme galopant ambiant, le traditionnel lancer de savate durant le repas familial, le trouillomètre au max quand il fallait longer le cimetière d’en face en hiver, la « sagesse » populaire qui faisait peu de cas des artistes et les vieux du coin n’en finissant plus de répéter que c’était mieux avant et qu’il faudrait une bonne guerre… Ou comment, selon une formule éprouvée qui fait toujours ses preuves, conjuguer le micro et le macro, l’intime et l’universel. Il y a du Larcenet période Fluide Glacial chez Fifi, le sens de la formule en moins. Du Blutch, aussi, sans le déploiement de l’imaginaire enfantin cher au Petit Christian. Mais si les récits tombent parfois un peu à plat, l’humour enrobé d’une fine couche de nostalgie amère fait mouche.

N.C.

CARNETS D’UN AVENTURIER ORDINAIRE, TOME 2: LEVE-TOI, ON VA AU BOIS, DE FIFI, ÉDITIONS COIFFEURS POUR DAMES.

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