Angoulême sans engouement

© bdangouleme.com

En ce dernier week-end de janvier, le Festival de Cannes de la BD décerne ses prix. Sans surprise, à Angoulême, les grands éditeurs tiennent le haut du pavé de la sélection officielle. Comme d’habitude, on compte également quelques outsiders publiés par des maisons moins illustres.

Dans les 86 titres en compétition, on trouve quelques belles découvertes ( Asterios Polyp, Toxic, War song, Quai d’Orsay, Pour l’Empire ou encore Les Noceurs de notre compatriote Brecht Evens ), mais rien qui laisse véritablement sans voix. C’était déjà le cas l’année passée, quand le jury d’Angoulême avait propulsé, sans rire, Pascal Brutal comme Prix du Meilleur Album 2010.

Avec Baru comme président, gageons que le conclave de cette année nous sorte la fumée blanche pour un ouvrage un chouia plus conséquent. Il serait, par exemple, intéressant de mettre un coup de projecteur sur un album de la trempe de Gaza 1956. Révélateur d’un genre en mutation, ce récit sur le quotidien des Gazaouis représente probablement le futur d’une branche importante du journalisme graphique. Un mouvement qui, sans avoir l’air d’y toucher, nous éclaire sur la manière dont tourne le monde. Comme la bonne BD en somme.

V.G.

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