Bons plans sorties pour le week-end (PIAS Nites, Fête à Pompon, 48h BD…)

48h BD © Yoann
FocusVif.be Rédaction en ligne

Concerts, clubbing, expos, ciné… Comme chaque vendredi, Focus fait le tri dans l’agenda culturel et vous propose le meilleur du week-end.

PIAS Nites

Le 04/04 au Palais 12, Bruxelles

Au-delà du coup de pub et de l’image de marque, les PIAS Nites permettent à la maison de disques de lancer des groupes et de leur mettre le pied à l’étrier, que ce soit en Belgique ou ailleurs. A l’heure qu’il est, des Pias Nites se tiennent à Bruxelles, Amsterdam, Londres, Berlin, Paris… Ce samedi, c’est au Palais 12 (en lieu et place de Tour & Taxis) que se tiendra l’édition belge, avec notamment The Spectors, BRNS, Baxter Dury, Oscar and the Wolf, Claptone, Modeselektor… Un outil de plus dans un business qui se cherche…

www.piasnites.be

48h BD

Les 3 et 4 avril, dans la plupart des librairies de France et Belgique

Elles sont pas chères mes BD, pas chères… Le week-end des 3 et 4 avril, la plupart des librairies BD de France et de Belgique prendront des petits airs de poissonnerie. Pour attirer le chaland, et pour la troisième année consécutive, les éditeurs franco-belges organisent en effet leurs « 48h BD », soit une vente massive et temporaire à tout petit prix, avec plus de 200.000 albums (et douze titres différents) vendus à un euro, sans autre obligation d’achat. L’objectif est limpide: réattirer le passant dans les points de vente, et élargir ne fut-ce qu’un peu le public-cible intéressé par la bande dessinée. Officiellement, c’est efficace: 28 % des visiteurs de la dernière édition en auraient profité pour acheter un autre livre, en dehors de cette impressionnante démarque. Les chiffres ne disent pas s’ils sont revenus, mais ils sont en tout cas désormais douze éditeurs (contre huit en 2014) à jouer le jeu, en vendant chacun, à perte, un album de leur catalogue. Et plus qu’à perte puisque chaque euro sera par ailleurs destiné à offrir des albums à des bibliothèques et des écoles. 1200 points de vente sont annoncés comme participants à ces « 48H BD » tant en France qu’en Belgique -la liste est disponible sur www.48hBD.com. Vous les reconnaîtrez facilement: ils auront d’encombrantes piles de Benoît Brisefer, Princesse Sara, Batman, Spirou, Le Chat et autre Lucien derrière leur comptoir. Et ce jusqu’à épuisement des stocks, comme pour les frigos, les iPod dépassés ou le poisson plus très frais.

www.48hBD.com

Fête à Pompon

Le 04/04 au Magasin 4, Bruxelles

La der des ders, c’était vendredi dernier. C’est en effet le 27 mars qu’était diffusée l’ultime émission de Jacques de Pierpont sur l’antenne de Classic 21 (Hell’s Bells, podcastable par ici). Quatre jours plus tard, Pompon, 65 ans, prenniat officiellement sa pension. C’est étrange à écrire, encore plus difficile à imaginer: une radio sans la curiosité et l’érudition de celui qui a incarné vaille que vaille une certaine idée, non seulement de la musique, mais plus généralement de la culture rock. Maître de cérémonie de l’émission culte Rock à gogo, Jacques de Pierpont a frappé l’imaginaire de plusieurs générations d’auditeurs, partageant sur les ondes ses passions pour le rock à larsens, mais aussi le polar ou la BD -lui qui, avec ses éternelles lunettes et sa tignasse broussailleuse, a toujours eu l’air de sortir d’une case de Margerin…

Avant de retrouver Pompon (et son short en jeans) comme chaque année sur la scène de Dour, un pot de départ s’imposait. Il aura lieu le 4 avril. C’est Romano Nervoso qui a lancé l’initiative et rédigé les cartons d’invitation. La fête à Pompon aura lieu au Magasin 4, à Bruxelles. L’endroit n’est peut-être pas gigantesque, mais correspond tellement bien aux goûts et humeurs punk du bonhomme. A partir de 17h, les groupes défileront pour des sets éclairs de 20 minutes. De BJ Scott aux furieux de La Muerte, en passant par Daniel Hélin, Odieu, les Bollock Brothers ou encore The Experimental Tropic Blues Band. C’était bien le mininum.

www.magasin4.be

B-eats

Le 04/04 au Felix Pakhuis, Anvers

Fooding et clubbing font-il bon ménage? C’est en tout cas le pari du concept B-eats, qui s’emploie à rassembler bonne bouffe et dance-floor agité, lors d’une seule et même soirée. La formule avait été inaugurée à Bruxelles l’automne dernier. Un deuxième service sera proposé le 4 avril prochain, à Anvers. Derrière les fourneaux, c’est le chef Kenny Bernaerts (Seagrill) qui fera bouillir la marmite. Il préparera et servira le menu concocté avec le DJ-star de la soirée, l’insubmersible Felix Da Housecat, aux platines dès 23 h.

www.b-eats.be

Rockerill Festival II

Le 05/04 au Rockerill, Charleroi

Histoire de renvoyer une bonne fois pour toutes les cloches d’où elles viennent, le Rockerill organise ce dimanche de Pâques la deuxième édition de son festival garage/psyché, qui se prolongera en techno/acid jusqu’au bout de la nuit. Au menu alléchant de cette nuit industrielle, les Français de Cheveu et ceux de Violence Conjugale, les punks américains de Useless Eaters et bien d’autres. Expo et vinyl market en sus!

www.rockerill.com

Link

Le 04/04 aux Halles des Foires, Liège

À Liège, les Halles de Coronmeuse accueillent ce samedi le Link, grosse affiche techno indoor, répartie sur quatre salles, qui propose notamment des sets de Sven Väth, Dave Clarke…

www.link-festival.com

Catch My Bass

Le 04/04 au Boathouse Brauhaus, Bruxelles

Installée sur la péniche Boothuis Brauhaus amarrée au Royal Yacht Club, la soirée Catch My Bass multipliera les accroches. Commençant par une jam, enchaînant avec du jazz manouche (Barlos Swing), avant de balancer les grosses basses reggae-dub jusqu’au bout de la nuit (High’N’Irie…).

www.facebook.com/events/471110266376107

Madeon

Le 04/04 au Botanique, Bruxelles

Vingt ans à peine, et déjà un gros buzz derrière lui, le Français Madeon vient de sortir son premier album studio, Adventure, condensé d’électro-pop bubblegum hyper catchy.

www.botanique.be

Sorties ciné de la semaine:

Incompresa **** d’Asia Argento, l’enfance réinventée;

Journal d’une femme de chambre ***, Léa Seydoux incandescente devant la caméra de Benoît Jacquot;

Les Oiseaux de passage ***, l’enfance loin des sentiers battus;

The Second Best Exotic Marigold Hotel **, dispensable suite;

Home (En route!) °, indigne de Dreamworks.

ATDK – Work/Travail/Arbeid

Jusqu’au 17/05 au Wiels, Bruxelles

Longtemps boudées par les musées et autres lieux d’exposition, les performances semblent faire leur grand retour dans le petit monde de la culture. A l’exact opposé des collections figées, le vivant, la chair et l’os se rappellent au bon souvenir du visiteur. On ne peut que s’en réjouir car, sur la distance, tout cela finissait par sentir la naphtaline. On le sait, Marina Abramovic et son The Artist is Present ont beaucoup contribué à ce retour en grâce. Il n’est pas erroné d’affirmer que, dès 2010, à la faveur de la rétrospective que lui a consacrée le MoMA, l’artiste serbe a carrément « mainstreamisé » cette pratique. On se souvient des 716 heures au cours desquelles elle a inlassablement affronté son public, les yeux dans les yeux. Depuis, les êtres humains sont régulièrement conviés dans l’espace clos des musées. Parfois jusqu’aux limites de l’exercice. Ainsi de cette récente exposition, controversée, mettant en scène un couple de mendiants roms dans un musée municipal d’art contemporain, le Malmö Konsthall. Un « spectacle » rappelant les zoos humains coloniaux et posant avec acuité la question du respect et de la dignité. Heureusement, d’autres initiatives existent qui s’avèrent plus significatives artistiquement parlant. C’est le cas de Work/Travail/Arbeid, conçu par Anne Teresa De Keersmaeker en collaboration avec la compagnie Rosas. Le propos de ce projet atypique se résume en une question: comment une chorégraphie, expérience se déroulant dans un temps défini, peut se transformer en exposition? Pour y répondre, la chorégraphe belge remodèle Vortex Temporum en compagnie de ses danseurs et musiciens, y compris la dramaturge Bojana Cveji et l’assistante de la chorégraphe Femke Gyselinck, selon « les conditions temporelles, spatiales et perceptives d’un espace muséal ». Le tout forcément « live » en différentes versions de neuf jours exposées pendant neuf semaines.

www.wiels.org

Laurent Millet – Praesentia

Jusqu’au 18/04 à la Galerie Particulière, Bruxelles

C’est à l’exact croisement entre pratiques artistiques et photographie que se situe le travail du Français Laurent Millet. Au bout de celui-ci, on trouve invariablement une image, terminus ad quem librement consenti. C’est que ce plasticien de 47 ans fait valoir un parcours intéressant, qui l’a mené à être l’assistant des regrettés maîtres de l’image Jean Dieuzaide et Lucien Clergue. Autodidacte, Millet est devenu un formidable technicien de l’image maîtrisant les procédés oubliés de la production photographique. Il en perpétue et en renouvelle la pratique au travers de son oeuvre. La « petite »(une trentaine de photographies) exposition que lui consacre La Galerie Particulière permet néanmoins de mesurer toute la richesse de sa palette, qui se révèle aussi conceptuelle que marquée par la pensée magique. Trois séries sont à découvrir tout au long de trois pièces en enfilade. Praesentia s’ouvre sur Translucent Mould of Me (2014), suite d’images qui s’apparentent à une sorte de projection de l’artiste dans un espace imaginaire strié de fils de fer. L’atmosphère résolument onirique surgit de la mise en scène vibrante mais également du procédé -celui propre aux « piezographies », ces tirages noir et blanc avec encres carbones aux pigments de charbon. Ces images scarifiées insistent sur les limites propres au genre humain. Plus loin, Les Derniers Jours d’Emmanuel Kant (2008-2009), série inspirée par le roman de Thomas de Quincey, traite de la présence du visible dans l’invisible à travers des installations évoquant le travail d’un Miro ou d’un Calder. Mais c’est sans doute L’Herbier (2008-2011) qui enthousiasme le plus. Treize images rehaussées à l’aquarelle qui dépeignent un corps devenu porte-greffe. Le tout pour des associations pas si libres que ça: ces chimères botaniques racontent une vieille correspondance organique entre l’homme et la plante.

www.lagalerieparticuliere.com

Circa Tsuica

Jusqu’au 04/04 à Marchin

Dans le cadre des 10 ans du pôle cirque Latitude 50, la Cie française Circa Tsuica sera à Marchin ce week-end. Soit une formation musicale qui fait du cirque et n’hésite pas à se questionner et questionner son public. Au total, une douzaine d’artistes, acrobates et musiciens, proposent un spectacle tous publics à partir de 6 ans.

www.latitude50.be

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