Bons plans sorties pour le week-end (Jazz Marathon, Nuit du palmarès, Larry Fink…)

Je suis un soldat de Laurent Larivière © DR
FocusVif.be Rédaction en ligne

Concerts, expos, ciné, théâtre… Comme chaque semaine, Focus fait le tri dans l’agenda culturel et vous propose de quoi pimenter votre week-end.

Brussels Jazz Marathon

Du 22 au 24/05 à Bruxelles

Du vendredi 22 au dimanche 24 mai, le Jazz Marathon se lancera donc dans une longue série de plus de 250 concerts gratuits, éparpillés dans quelque 84 établissements, principalement des cafés, ainsi que sur cinq scènes extérieures: Grand Place, Sablon, places du Luxembourg, Fernand Cocq et Sainte-Catherine. À noter que, parallèlement, la ville de Bruxelles lancera son opération « I shop on Sundays », soit les magasins ouverts le dimanche dans le pentagone, ce 24 mai.

www.brusselsjazzmarathon.beNotre article

Jan Van Der Veken

Jusqu’au 19/07 au Centre d’art de Rouge-Cloître, 1160 Bruxelles

L’art de l’illustration est, plus encore que la bande dessinée, particulièrement vivace en Flandre et dans le nord de l’Europe, avec des auteurs qui ont imposé à l’international une véritable école de la ligne claire, entre style atome, références hergéennes et rétro-futurisme. Le Gantois Jan Van Der Veken en est l’un des derniers mais dignes représentants: depuis quinze ans, sous son nom ou celui de Fabrica Grafica, ce surdoué féru d’architecture et de formes géométriques multiplie affiches originales, illustrations et couvertures de magazine, dont le fameux New Yorker, temple du genre. Le centre d’art du Rouge-Cloître a la bonne idée de lui consacrer dès cette semaine et pour deux mois une de ses cinq expositions de l’année. Les amateurs de Joost Swarte ou de Ever Meulen, son ancien prof et mentor, ne pourront qu’être séduits.

www.rouge-cloitre.be

VW Spring Sessions

Le 22/05 à De Casino, Sint-Niklaas et à l’Eden, Charleroi

De mars à juin, les VW Spring Sessions s’étalent aux quatre coins du pays. Et rien que ce vendredi, deux événements radicalement opposés sont à épingler: d’une part, une soirée garage rock du côté de Sint-Niklaas, avec le roi cramé King Khan et les écorchés de Romano Nervoso; d’autre part, une soirée hip hop local avec La Smala et Froesheleirs du côté de l’Eden à Charleroi. Ne reste plus qu’à faire un choix…

www.vwspringsessions.be

Pierre La Police

Du 22/05 au 03/07 au Rectangle, 1060 Bruxelles

« Pierre La Police, tes monstrueux autocollants qui brillent dans la nuit… », glisse sobrement la galerie Rectangle sur ses cartons d’invitation. Monstrueux? Oui, car le dessinateur français de BD qui évolue sous le couvert de l’anonymat a collaboré avec pas moins que Libé, Les Inrocks, Rock & Folk, So Foot ou encore GQ, et représente quelque part parfaitement l’imagerie des années 2000. Vernissage de l’expo ce vendredi, et ouverture jusque début juillet.

www.rectangle.be

La Nuit du palmarès

Le 24 mai à Bruxelles, Liège, Anvers, Namur et Gand

C’est en passe de devenir une bonne habitude: pour la deuxième année consécutive, le festival de Cannes s’invite dans une poignée de complexes cinématographiques belges à la faveur de « La nuit du palmarès Magnum ». Le 24 mai prochain, jour de clôture des festivités, les spectateurs y seront conviés à une soirée « stars et paillettes » en trois temps. A savoir, à compter de 18 h, le cocktail d’ouverture, suivi à 19 h, de la retransmission, en direct de la Croisette, du palmarès, et enfin, à 20 h, de la présentation de l’un des films de la sélection officielle. Soit, au choix, La Tête haute d’Emmanuelle Bercot, ouverture surprise et choc du Festival, Mad Max: Fury Road, nouvel opus pétaradant de la saga de George Miller, voire encore, en avant-première, Je suis un soldat de Laurent Larivière, qui aura été projeté quelques jours plus tôt à Un Certain Regard. A vos tenues de soirée!

www.lanuitdupalmares.be

Larry Fink

Du 22/05 au 04/07 à la Box Galerie, 1050 Bruxelles

La mention « oeuvres de jeunesse » est en général à prendre avec beaucoup de précautions. Souvent, qu’elle soit littéraire ou artistique, il s’agit d’une matière artistique mal dégrossie, pré-pubère, voire acnéique, que les marchands en tous genres fourguent par packs de douze aux inconditionnels… sans s’embarrasser de scrupules. Sauf que le concept ne fonctionne qu’avec les véritables pointures -comprendre les créateurs pour qui l’oeuvre qu’ils laissent n’aurait pas pu être différente de ce qu’elle est. Avec ses 55 ans de carrière dans les bottes, Larry Fink appartient à cette élite esthétique. Son oeuvre obsessionnelle et habitée puise ses racines dans une incroyable intelligence de l’existence. A la question d’une alternative à la photographie, la réponse du Nord-Américain a toujours été: « C’était ça ou le crime. » L’art ou la mort. Cette absolue nécessité a débouché sur un travail qui s’impose de lui-même. Pour preuve, celui qui s’est formé en compagnie de Lisette Model vient de recevoir l’ICP Infinity Award, récompense suprême en matière de photographie. C’est donc très opportunément que la box galerie lui consacre une exposition dont le sujet consiste en une série d’images tirées d’un ouvrage qu’il a fait paraître en 2014. The Beats raconte une adolescence -la sienne- plus Kerouac que nature. Autour de la figure de Turk LeClair, héros underground et alter ego outsider de la fin des années 50, Fink brosse le portrait d’une époque à la faveur d’une odyssée en Oldsmobile. L’imagerie est celle des clochards célestes, ceux qui ont compris que pour tout obtenir, il ne fallait rien vouloir. L’amour libre, la défonce, la frénésie créatrice, l’improvisation… Toute une vie au son d’un disque de John Coltrane.

www.boxgalerie.be

Sorties ciné de la semaine

Cliquer sur les titre pour lire nos critiques

Far from the Madding Crowd ***, entre classicisme et modernité;

Trois souvenirs de jeunesse ***, paradis perdu;

Tomorrowland *, mission pas possible;

L’Astragale ***, une passion aussi intense que frustrante;

The Trip to Italy ***, de la suite dans les idées;

She’s Funny that Way ***, vaudeville new-yorkais abracadabrant.

KunstenFestivalDesArts

Jusqu’au 30 mai à Bruxelles

Le KunstenFestivaldesArts se termine le 30 par un brunch invitant les spectateurs à partager des souvenirs du KFDA, 20 ans de festival. D’ici là, quelques découvertes encore, comme Off The Map, un solo de We-Chi Su: « Une danse lente et précise sur une bande sonore chuchotée », sur une scène virtuellement habillée. Ou Escenas par El Conde de Torrefiel, un collectif de Barcelone: douze histoires, anecdotes et fantasmes, textes projetés et actions décalées (thema: aliénation et liberté). Enfin côté pointures, éplinglons le théâtre-documentaire de Milo Rau, The Dark Ages, et la chorégraphie de Boris Charmatz… Manger.

www.kfda.be

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