Bons plans sorties pour le week-end (26>28/9)

Le Bug de l'an 2000, ce samedi au Cadran, Liège. © Le Cadran
FocusVif.be Rédaction en ligne

Clubbing, concerts, ciné, expos, théâtre… Comme chaque vendredi, Focus fait le tri dans l’agenda culturel et vous propose de quoi pimenter votre week-end.

Bozar Electronic Arts Festival

Du 25 au 27 septembre à Bozar, 1000 Bruxelles

Le BEAF a habitué à des affiches particulièrement léchées. Il annonce par exemple la venue du duo anglais Fuck Buttons, de Max Cooper ou du Français ambient-techno Mondkopf… Cette fois encore, le BEAF se « délocalisera » aussi à l’Ancienne Belgique le temps d’une soirée consacrée au collectif Young Echo, de Bristol. Au final, tous ont un point commun: la volonté de ne pas tomber dans la formule et le beat vide de sens, quitte à élargir le terrain de jeu. Mais le festival entend aussi viser plus large pour évoquer toutes les cultures digitales. Notamment via des installations, des conférences ou des performances.

www.bozar.be

Acid City

Le 26 septembre, à Recyclart, 1000 Bruxelles

La semaine bruxelloise du design se clôturera avec une fête au Recyclart. Une Acid City Party, qui a notamment invité le producteur écossais Neil Landstrumm à venir jouer live, à côté des DJ sets du Londonnien Jerome Hill. Egalement de la fête, les Belges Transient Reflection, Bat et Stel-R.

www.recyclart.be

Le Bug de l’an 2000

Le 27 septembre, au Cadran, 4000 Liège

La nostalgie n’attend plus le nombre des années. Après avoir « sauvé » les années 80, puis les années 90 (une « God Save the 90’s » a d’ailleurs également lieu ce vendredi à La Madeleine, Bruxelles), Dieu-qui comme tout le monde sait, est un DJ- s’attaque aux années 2000. Au Cadran, on se rappellera donc la peur du grand bug, les premiers Daft Punk, Pokémon, et les Destiny’s Child… « Tonight, I’m gonna party like it’s 1999. »

www.lecadran.be

Mountain Bike – A Supernaut – The Holmes

Le 26 septembre à l’Atelier 210, 1040 Bruxelles

Pour la fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’Atelier 210 dégaine une affiche 100% rock’n’roll avec 3 groupes parmi les plus excitants de la capitale. À savoir les excellents Mountain Bike et leur rock aussi cracra que poppy, les riffs sabbathiens de A Supernaut et le duo guitare/batterie The Holmes. Rock on!

www.atelier210.be

Soirée Massacré Noise Belgique

Le 27 septembre au Magasin 4, 1000 Bruxelles

Toujours dans le cadre de la fête FWB, le Magasin 4 propose quant à lui une soirée Massacrés Belges / The Noise Belgique, soit tous les rejetons « antipop » de la scène belge francophone: de Romano Nervoso à Frank Shinobi, en passant par Sport Doen ou Alek et les Japonaises. Ca va tacher.

www.magasin4.be

BNP Paribas Fortis Film Days

Jusqu’au 27 septembre dans toute la Belgique

C’est désormais une bonne habitude: chaque année, la rentrée voit débouler les Film Days, soit quatre jours de cinéma à petit prix -quatre euros la séance dans un grand nombre de salles du pays. Outre les films déjà à l’affiche et autres nouveautés (Elle l’adore, The Equalizer ou encore The Drop de Michael Roskam), le millésime 2014 propose son lot d’avant-premières. Thrillers (Locke de Steven Knight, avec Tom Hardy; The November Man de Roger Donaldson, avec un Pierce Brosnan virevoltant), comédies romantiques (And So It Goes de Rob Reiner, encadré du duo Michael Douglas et Diane Keaton; Tu veux ou tu veux pas de Tonie Marshall avec la paire Marceau-Bruel), film d’aventures (Le grimoire d’Arkandias), comédie dramatique (Hector and the Search for Happiness), il y en a pour tous les goûts ou presque, avec, en outre, le traditionnel accent sur les réalisations belges, et des (avant-)premières de Yam dam de Vivian Goffette, et de Colt 45 de Fabrice Du Welz.

www.filmdays.be

L’Hommage à Sébastien Koeppel

Jusqu’au 27 novembre à la Cinematek, Bruxelles

C’était un de nos meilleurs chef-opérateurs, un passionné talentueux dont le travail enrichissait les nombreux films auxquels il apportait sa lumière. Quand Sébastien Koeppel nous a quittés, fin 2013, âgé d’à peine 41 ans, le choc fut immense chez les cinéastes belges, parmi ses collègues et ses étudiants de l’INSAS, aussi. La Cinematek rend aujourd’hui un bel hommage à ce créateur aimant les coups d’audace mais toujours dévoué au bien collectif que représente un film. Les oeuvres présentées, signées entre autres par Alex Stockman, Manon de Boer, Els Opsomer et Virginie Gourmet, incarnent la riche et sensuelle vision d’un chef-op’ aimant évoluer aux confins du réalisme et de l’étrange, que ce soit dans la fiction ou le documentaire. Les cinéastes dont les films sont projetés seront souvent présents, pour évoquer la mémoire d’un allié précieux, bien trop tôt disparu.

www.cinematek.be

Sorties ciné de la semaine

Histoires vraies

Hate Radio, du 25 au 27 septembre au Kaaitheater – Les Invisibles, jusqu’au 4 octobre à Océan Nord

Comme au cinéma ou en littérature, le théâtre a aussi ses « histoires vraies » qui nous interpellent au-delà du voyeurisme. Le Kaaitheater accueille Hate Radio, soit la reconstitution de la radio génocidaire rwandaise Mille Collines et ses appels au meurtre contre les Tutsis. Un théâtre de reconstitution, naturaliste à l’extrême, qui estompe forcément la notion de fiction, voire de théâtre/spectacle. L’oeuvre est signée par le Suisse Milo Rau dont la maison de production (Institut International du Crime Politique) crée des films et des spectacles mêlant art, politique et histoire. Ses oeuvres récentes? The Last Days of the Ceausescu, La Plaidoirie de Breivik ou encore, au dernier Kunsten, The Civil War sur les jeunes Européens s’embarquant chez les djihadistes en Syrie! Dans Hate Radio (en français et kinyarwanda), la reconstitution méticuleuse évite le jugement ou le commentaire pour mieux interpeller. Autre « histoire vraie »: Les Invisibles d’Isabelle Pousseur. La pièce, superbe, est librement adaptée du livre-enquête Le Quai de Ouistreham de Florence Aubenas sur les femmes de ménage exploitées. Placé de part et d’autre d’un espace vide aseptisé, oublié, on suit dans une énergie rageuse (drôle parfois, terrible souvent) deux travailleuses précaires (Magali Pinglaut et Catherine Mestoussis, deux « bêtes de scène » jouant une multitude de rôles). Un travail fort poétique dénonçant sans pathos une réalité violente et invisible.

www.kaaitheater.bewww.oceannord.org

The Haunted Faces

Jusqu’au 30 septembre à la Librairie des Galeries Royales Saint Hubert, 1000 Bruxelles

Ce n’est pas parce qu’il ne reste plus que quelques jours pour la découvrir qu’il faut faire l’impasse sur l’excellente expo que proposent Ariane et Laurence Binot -deux artistes formées à l’Ecole de Recherche Graphique de Bruxelles- à la librairie des Galeries Royales Saint-Hubert. The Haunted Faces a pour ambition de « mettre en scène des icônes de la musique indépendante d’aujourd’hui capturées dans un moment de vulnérabilité, hors du temps, et hors de tous repères physiques ». L’événement y parvient à bien des égards, transformant une série de musiciens de rock en images byzantines. On applaudit la démarche des deux mains tant elle échappe aux poncifs du genre. Loin des clichés habituels, le rock se fait une jeunesse à la fois spirituelle et cathartique. On plie les genoux devant des silhouettes et des visages, en noir et blanc, habités par quelque chose de plus grand qu’eux. Le casting? Il vend du rêve: Win Butler d’Arcade Fire, Pete Doherty, Lykke Li, Charles Bradley ou encore Jack White, Adam Smith des Temples…

http://arianelaurencebinot.tumblr.com

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