Vente illégale d’un Banksy aux enchères

© Banksy
Stagiaire Le Vif

Une oeuvre du street artist Banksy a été retirée du jour au lendemain du mur d’un magasin londonien où elle avait été peinte en mai dernier. Elle est réapparue sur le catalogue en ligne d’une maison aux enchères américaine, Fine Art Auctions Miami, et sera vendue ce samedi 23 février.

Peinte en mai 2012 sur le mur du magasin Poudland du quartier Haringey, au nord de Londres, Slave Labour représente un enfant courbé en train de coudre une guirlande aux couleurs du Royaume-Uni.

Les illustrations de Banksy, qui a toujours gardé son identité secrète, se vendent aujourd’hui à plusieurs millions de dollars. Elles sont exposées dans les rues du monde entier, au plaisir des passants qui peuvent poser leur regard dessus gratuitement. Elle sont désormais protégées sous du plexiglas en Grande-Bretagne.
« Je veux savoir pourquoi ceux qui ont fait ça se sont crus autorisés de voler notre Banksy, à voler l’oeuvre de notre quartier », déclarait lundi au Huffington Post anglais le conseiller municipal Alan Strickland.

La grande question que taraude les experts aujourd’hui est de savoir qui est le propriétaire légal de Slave Labour. Selon le Huffington Post, le propriétaire de l’immeuble détient à lui seul les droits sur l’oeuvre, mais ce dernier a décliné toute responsabilité.

Slave Labour se trouve actuellement aux enchères et sa valeur est estimée entre 500.000 et 700.000 dollars. L’artiste voit pour la deuxième fois l’un de ses pochoirs de rue enlevé pour être vendu aux enchères sans son autorisation. En 2001, un pochoir intitulé Sperm Alarm avait été retiré du mur d’un hôtel londonien avant d’être vendu sur Ebay pour 17.000 livres sterling.

Alba Salto (Stg)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content