Top 20 du street art en 2012

Ecologie en péril. Cette fresque taguée sur la façade d’une habitation à Milan en Italie Par NemOs illustre bien la déforestation de nos fôrets pour bâtir sans arrêt. Le tout en représentant un humanoïde aux fins membres et au gros bedon ingurgiter des arbres pour déféquer des maisons.

Réalisés par DIHZAHYNERS, ces motifs très colorés sous formes de mosaïques juxtaposent les marches d’un quartier résidentiel.

Cette énorme bouche aux lèvres pulpeuses s’ouvrant largement pour ingurgiter un médicament donne un incroyable effet de perspective tridimensionnelle en dépit qu’elle soit plaquée sur le sol. Cette oeuvre est signée Juandres Vera.

Cette oeuvre assez insolite créée par Sarah Rudder est une belle illustration de « Yarn Bombing ». Le « Yarn Bombing » est une forme d’art urbain qui utilise le tricot pour recouvrir des objets divers. L’un des objectifs est d’habiller les lieux publics pour les rendre moins impersonnels, en les humanisant et en suscitant la réaction des passants.

Qui a donc volé l’anneau ??? Cette oeuvre qui prête à sourire a été réalisée à l’occasion des Jeux Olympiques de 2012 à Londres.

Qui peut donc bien se cacher derrière ce beau regard et cette chevelure si « naturelle » ?

Eduardo Relero est un grand utilisateur de la perspective 3D. Sur cette petite place dans un parc de Barcelone, il nous emmène dans un monde souterrain glauque en usant des effets de perpective avec maestra. A en perdre la tête ! D’autres de ses oeuvres sont disponibles ici.

Cette fresque mêlant subtilement la silouhette d’un éléphant et des motifs colorés rectangulaires sur la façade d’un immeuble est signée par un certain Steve Locatelli et est contemplable chez nous à Bruxelles.

Cette oeuvre a été réalisée par le collectif Zoo Project dans une rue tunisienne. Elle est censée marquer l’avènement du mouvement de révolte contre le président d’alors, Ben Ali. Chaque semance donnant naissance à un poing levé de plus.

Fresque énigmatique que l’on peut trouver à Nolita dans le quartier de Manhattan à New-York. Difficile de dire si l’homme (le chinois Liu Bolin) devant les portes est réel ou non tant le travail accompli est bluffant de réalisme.

Bob l’éponge est sorti de l’écran et visiblement la célébrité et le show business ne lui ont pas souri. Cette oeuvre pour le moins amusante a été réalisée par un certain Pao.

Superbe réalisation signée MTO où l’on peut admirer un homme plongeant son bras d’un côté pour le ressortir par une fenêtre de l’autre côté d’une habitation.

Même les piquets prennent vie avec le street art, comme le démontre cette réalisation originale et colorée.

Et l’homme créa la monnaie unique qui finit par lui retomber dessus… Une fresque animée pleine d’esprit créée il y a quelques années, au début de la crise de l’Euro.

Oeuvre recouvrant une grande façade et illustrant un visage féminin soufflant l’envol d’oiseaux de la paume d’une main sur fond bleu à la fois ciel et nuit. Réalisation : c215.

Pour l’occasion, ce panneau « sens interdit » a été réaménagé en troquet du coin. Une petite touche pour montrer que le street art sait aussi jouer sur le terrain de la plaisanterie et non uniquement sur le domaine purement artistique.

Dessiné sur une grande avenue de Dhaka au Bengladesh par plus de 200 artistes, cet « Alpona » est le plus grand du monde. Les « Alpona » (en anglais) sont une forme d’art folklorique à l’ouest du Bengale et se traduisent par de grands motifs colorés utilisés comme décorations.

Fresque aux dimensions impressionnantes où une fille nous observe avec sa loupe et souhaiterait nous prendre de ses doigts, tous petits que nous sommes.

Sur base d’un mur de blocs de pierre, l’auteur de l’oeuvre imagine le décor que réserve le reste de l’allée. Métonymie plutôt étonnante.

Graffiti réalisé sur deux plans – le mur du fond et le mur troué de devant – jouant sur la perpective de façon impressionnante.