Star Wars : scène inédite offerte par Lucas, divulgations balancées par Gary Kurtz.

Où Melvil Poupaud nous parle de sa ColecoVision, George Lucas offre une scène inédite de Star Wars, Gary Kurtz balance des vacheries passionnantes et Terminator 3000 promet de ne pas être trop violent.

Invité de l’épisode de la semaine de la série  » à quoi tu joues? «  sur Ecrans/Libé : Melvil Poupaud, archétype de l’acteur parigot habitué aux rôles de dragueurs torturés, même si également présent depuis quelques années dans un cinéma à vocation plus commerciale qu’auteurisante (Lucky Luke, Speed Racer...). Poupaud débuta sa carrière extrêmement jeune, ce qui en toute logique lui dégotta un gros paquet d’argent de poche au tournant des années 80, quand les premières consoles de jeu sont apparues sur le marché. Le petit Melvil fut sans doute l’un des seuls morveux d’Europe à jouer sur ColecoVision, console américaine élitiste datant d’avant le boom Atari. Plus tard, ce fut principalement Resident Evil sur PlayStation et aujourd’hui, du tennis sur la Wii, avec sa fille. On aime sa réflexion pas du tout politiquement correcte, comparant le jeu aux séries télé : des produits extrêmement bien faits, extrêmements addictifs mais n’apportant au final strictement rien d’autre que du temps perdu!

http://www.ecrans.fr/A-quoi-tu-joues-Melvil-Poupaud,10603.html

Après avoir sans ménagement interdit à plusieurs acteurs habitués aux conventions Star Wars de désormais s’y présenter (dont David  » Darth Vader «  Prowse), George Lucas a trouvé le bon moyen de se faire excuser par les fans en balançant en exclusivité mondiale sur l’écran de la Celebration V d’Orange County en Floride, UNE SCENE INEDITE tirée du Retour du Jedi et montrant Luke Skywalker activer pour la première fois son Sabre-Laser et donc devenir Jedi à part entière. Hurlements, syncopes, armures blanches soudainement jaunes devant…

http://tv.gawker.com/5612987/watch-luke-skywalker-become-a-jedi-knight-in-this-deleted-star-wars-scene

Star Wars, toujours : récemment interviewé par le Los Angeles Times, le producteur Gary Kurtz y lâche enfin ce que tout le monde soupçonnait depuis 30 ans. Star Wars, c’est donc deux films (le premier et l’Empire Contre-Attaque) parlant de destin et tout le reste n’est qu’alibi à vendre des jouets. Mieux, la version de base du Retour du Jedi voyait Han Solo mourir, Leïa se retrouver reine solitaire et Luke disparaître dans la galaxie ses gros tourments sous le bras,  » dans le genre Clint Eastwood du temps de ses westerns spaghetti « , dixit Kurtz. Le partenariat avec la marque de jouets Kenner ayant rapporté 3 fois plus que les films à Lucasfilms, ce serait la principale raison de tout ce qui n’a plus du tout été depuis (multiplication des vaisseaux et des personnages susceptibles de plaire aux enfants, rôles secondaires devenus prioritaires parce leurs figurines se vendaient bien, etc…). Plus facile, plus rapide, plus séduisant : grave, tout de même, le côté obscur de l’écriture lorsqu’il rapporte des brouettes de millions de dollars!

http://latimesblogs.latimes.com/herocomplex/2010/08/star-wars-was-born-a-long-time-ago-but-not-all-that-far-far-away-in-1972-filmmakers-george-lucas-and-gary-kurtz-wer.html

Evidemment, dans l’histoire du cinéma, il n’y a pas que George Lucas a avoir considérablement revu ses intentions artistiques de départ à l’aune de la vente possible de merchandising aux moins de 16 ans. Autre exemple navrant : la série Terminator, partie d’un premier film relativement extrême dans son genre à un Terminator 3000 dont on vient d’annoncer le tournage en spécifiant bien qu’il serait moins violent que les autres et visible aux Etats-Unis à partir de 13 ans. Merci qui? Merci Toynami.

http://www.avclub.com/articles/new-terminator-sequel-on-the-waynow-with-more-3d-a,44151/

Serge Coosemans

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