Skunk Anansie: behind the Skin

© Olivier Donnet

Retour de Skin et son groupe Skunk Anansie sur la plaine de Werchter où ils s’étaient produits pour la 1ère fois en 1996!

Ça nous fiche un sacré coup de vieux…

Il faudrait établir un recensement histoire de déterminer combien de festivaliers présents sur la plaine jeudi après-midi tétaient encore le biberon voire n’étaient pas sortis du ventre de leur mère quand Skunk Anansie se produisait pour la première fois sur la scène de Werchter. C’était en 1996. Entre la sortie de ses deux premiers albums Paranoid and Sunburnt et Stoosh. Ben oui. Ca donne quand même méchamment un coup de vieux. D’autant qu’ils sont quand même à l’affiche pour la quatrième fois sans compter les deux participations de Skin en solo. Des fans, la quarantaine bien tassée, arborent fièrement un t-shirt jaune clinquant Skunk Anansie Belgian – Dutch Skunk Army. Les jeunes ne s’engagent plus de nos jours… Mais le public de Werchter reste friendly.

Black et bisexuelle, prête à défendre ses idées politiques, Skin a toujours eu une sacré personnalité. Elle est d’ailleurs encore fort sollicitée par les chaines de télé. A 42 ans, elle conserve même une sacré condition et une voix intacte. N’empêche. Skunk Anansie sonne franchement daté. I Can Dream, Charity… A part Weak qu’on peut encore de temps en temps se mettre dans l’oreille en écoutant la radio, on n’avait plus entendu ces chansons depuis des lustres. Après une compilation en 2009, Smashes and Trashes, qui a mis fin à huit ans de silence, le quatuor s’apprête à sortir un nouvel album à la rentrée et le 23 février prochain, il se produira à la Lotta Arena d’Anvers. Ca marche les come-backs… Nous, on rêve de revoir McLusky, le Beta Band, Electrelane… Et vous ?

Julien Broquet à Werchter

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