Michel Houellebecq poke Jean-Pierre Pernaut dans son nouveau bouquin

Miami Horror fait revivre New Order, True Blood a des implications philosophiques, des kopecks se misent sur Vanishing On 7th Street, et Houellebecq poke Pernaut, l’épicurien.

On vous a menti: l’Hacienda, l’emblématique discothèque du Manchester extasié de la fin des années 80 n’a jamais été détruite. Elle a juste été transportée pierre par pierre pour être reconstruite dans le désert australien et servir de camp d’entraînement à tout un tas de jeunes moujahidines de la cause de la danse du canard sous p, dite aussi du Bez; au son d’un mélange de pop, de disco et de house. Dernière équipe de combat à être lâchée sur l’occident infidèle: les Miami Horror, qui passent sans problème d’une pop très Saint-Etienne à une grosse chanson disco bien camp en aérant le tout de pompages plus ou moins flagrants du New Order époque Technique. On n’a pas dit que c’était mal!

http://www.myspace.com/miamihorror

Amis du fromage de tête, voici votre ferme du bonheur: un site entièrement dédié aux implications philosophiques des séries télévisées contemporaines. En guise d’apéricube, une bonne portion de True Blood, pourtant pas le plus passionnant sujet de discussion profonde vu le touche-pipi généralisé qui fait office de scénario. « Naaan mais les vampires, c’est une allégorie des Noirs et des Gays… », zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz (petit phylactère avec une bûche qui se scie).

http://www.implications-philosophiques.org/implications-de-limaginaire/philosophie-des-series/true-blood-bon-temps-louisiane-2008-2010/

Hayden Christensen: 29 ans. Thandie Newton: 38 ans. John Leguizamo: 46 ans. Bref, pour une fois qu’un film d’épouvante au concept zarbi (des gens disparaissent dans une ombre de plus en plus envahissante) a pour personnages principaux des adultes sortis depuis belle lurette de l’adolescence, on va peut-être miser quelques kopecks sur l’éventualité de son intérêt; d’autant qu’il est réalisé par Brad Anderson, déjà responsable du très lynchéen The Machinist, avec son Christian Bale de 40 kilos.

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A chaque roman de Michel Houellebecq, sa petite pique (Bertrand Burgalat, Philippe Sollers…) et son petit poke genre Facebook (Raël…). Dans La Carte et Le Territoire, son nouveau bouquin qui vient, c’est le présentateur du JT de 13 heures sur TF1 qui récolte les louanges du pervers pépère à chienchien, oui, Jean-Pierre Pernaut en personne, que l’auteur décrit comme un poète épicurien et visionnaire. On n’a jamais fini de rire avec Deejay Michouelle.

http://tele.fluctuat.net/blog/45295-pour-houellebecq-jean-pierre-pernaut-est-un-poete-epicurien.html

Serge Coosemans

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