Le Weboscope du jeudi 8 avril

Où trois vieilles gloires des années 90 reviennent sur le devant de la scène (Baby Bird, Beta Band et Alizée) et Vincenzo Natali sort un film avec des sous derrière.

Alors, il paraît que le groupe à réhabiliter de la semaine, c’est le Beta Band, jadis parti d’un psychédélisme post-ectasy branque et culte pour arriver à une sorte de pop indie baroque produite aux standards du R&B d’il y a 10 ans. A défaut de cartonner, le groupe a connu un certain retentissement, notamment auprès de la presse spécialisée, avant de déposer les armes en 2004. Depuis, à l’instar des Inrocks, il arrive qu’on le cite comme influence majeure sur, par exemple, Blur, ou encore qu’on relise dans ses disques la marque des pionniers ayant pavé le chemin des Animal Collective et autres mystiques tocs actuels. C’est ce que nous explique JD Beauvallet, alors que sort un nouvel album du chanteur de The Beta Band, Steve Mason. Il est permis de chicaner!

http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/44215/article/steve-mason-le-retour-dun-grand-beta-band/

Sans véritable budget et avec une certaine dose de kitsch, Vincenzo Natali s’était déjà largement fait remarquer avec deux remuants petits films : le claustrophobique et paranoïaque Cube (premier du nom) ainsi que Cypher, délire compliqué façon  » James Bond dans la Matrice « . Il semble désormais passé à la vitesse supérieure avec Hybrid, relecture du mythe de Frankenstein avec désormais le (mauvais!) génie génétique dans le rôle des bouts de cadavres électrifiés et de l’âme tourmentée semant la désolation dans les villages. Adrien Brody et Sarah Pooley sont de la partie, ça ne promet rien mais c’est déjà reposant pour les yeux!

http://pulpradio.free.fr/?p=302

L’exercice de la chronique écrite comme si c’était le chanteur dont on parle qui la signe, ça va généralement deux secondes, avant que le soulagicon ne sorte du garage. On excusera ici le procédé utilisé par La Blogothèque principalement parce que cela semble permettre aux jeunes générations de découvrir Baby Bird et à ceux qui étaient déjà là au milieu des années 90 de se rappeler de cet étrange Stephen Jones; roitelet de la brit-pop déviante, kamikaze de la pop, suicidaire commercial. Qui ressort d’ailleurs un disque en ce moment même…

http://www.blogotheque.net/Babybird-vous-emmerde

Autre réhabilitation musicale, plus innattendue celle-là : Alizée, la lolita française des années 90, qu’il n’est désormais plus considéré comme inévitablement pervers d’apprécier les divers dons offerts par la nature et la pratique!

http://www.brain-magazine.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3392:alizee-une-fille-dans-le-vent&catid=94:accueil&Itemid=6

Serge Coosemans

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