David Lynch est-il aimé pour provoquer des « jouissances narcissiques de la connivence »?

Où il y a du monde au balcon, la cinéphile française se fait lyncher, Holy Fuck aime les lol cats, et Adrien Brody nous refait de la série B.

Jadis, dans la version française du magazine de cinéma Première, il y avait cette rubrique du nom du « Petit Cochon », qui consistait à publier ce qu’on appelerait aujourd’hui des captures d’écrans des extraits de films mainstream où les actrices dévoilaient leurs poitrines. Le principe (1 film = 1 paire de boobs, comme ils le disent eux-même) perdure aujourd’hui sur Cinéboobs, entreprise geek totalement indépendante du magazine préféré de Luc Besson, simple « blog underground de la blogosphère ciné ». A défaut de professionalisme, le plaisir des yeux et le plaisir des zygomatiques sont malgré tout au rendez-vous, les commentaires étant parfois (pas toujours) bien tapés en plus des images, heu… sympathiques?

http://www.cineboobs.fr/

A l’occasion de la résidence parisienne de David Lynch à la Cinémathèque Française, Libé a publié l’article suivant, signé Dimitri Vezyroglou, maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Fait aussi remarquable que visiblement pas recherché au départ, il peut se lire tant comme une ode au cinéaste américain du bizarre que telle une féroce critique d’un système cinéphile français se choississant des « auteurs » à vénérer principalement pour des raisons de postures. « Jouissance narcissique de la connivence », dit-il, et clair qu’il s’agit là de la définition aussi imparable que fondamentale d’un culte culturel, toutes considérations qualitatives mises à part.

http://www.ecrans.fr/Lynch-si-adule,11091.html

Vous suivez des rubriques guignoles sur Internet, vous aimez forcément les chats et le rock indépendanto-alternatif. Et donc forcément aussi le dernier clip des Canadiens expérimento-funky de Holy Fuck, qui est plein de gros minets très lol et de poursuites en voitures chipotées à partir de vieilles séquences seventies. Prostitué mais sympathique.

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Revoilà ENCORE Adrien Brody dans un film de genre et même de genres au pluriel cette fois puisque Wrecked est un thriller dont le pitch semble avoir été vendu comme étant un mélange de « Memento, Reservoir Dogs, Into The Wild et Deliverance« !!! L’histoire est celle d’un homme amnésique se réveillant blessé au fond des bois dans une voiture accidentée, en sang, une jambe cassée et quelques cadavres visiblement décédés de morts violentes autour de lui. Des indices lui font croire qu’il est un braqueur en cavale et la volonté de ne pas finir comme le fameux scout odorant des blagues de cours de récré le pousse alors coûte que coûte à tenter de rejoindre la civilisation malgré sa blessure pas vraiment adaptée aux randonnées forestières. Un mauvais sens de l’orientation, des torrents déchaînés, un braconnier et même un puma ne l’entendent visiblement pas de cette oreille. Ne manque plus qu’une dizaine de Prédators, tiens…

Serge Coosemans

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